Julien SIMI, un architecte passionné
Aujourd’hui âgé de 33 ans, Julien Simi, architecte de métier, est revenu travailler depuis trois ans à Porto-Vecchio après un parcours de formation atypique. D’abord une formation à Corte où il découvre tous les métiers du bâtiment, puis il s’oriente vers l’architecture.
Une formation XXL
Une première année à Paris, quatre en Suisse puis retour à Paris, ce qui lui permet aujourd’hui d’être diplômé dans les deux pays et d’avoir une vision plus large du métier ; de la construction d’une tour à celle d’une villa, d’une vision très créative à une prise en compte très carrée des contraintes et de l’innovation.
Fort de ses expériences, il se définit comme « un architecte tout terrain qui cherche toujours à concilier au mieux sa perception du projet avec le point de vue et les attentes de son client, plutôt qu’à imposer à tout prix sa création ».
JS : « Lorsque j’aborde un projet, je me dois d’être à l’écoute, de guider mais aussi parfois de proposer quelque chose de différent qui peut être amendé. Je m’efforce de faire prendre conscience au client de la capacité d’évolution de son logement au fil des années s’il veut en profiter à long terme ».
De retour au pays
JS : « Il m’est apparu indispensable d’être près de ma famille après de nombreuses années sur le continent et à l’étranger ».
En Corse du sud, alors qu’il y a quelques années, il s’agissait essentiellement de construire du neuf, aujourd’hui ce sont surtout des maisons anciennes des années 70/80 qui sont acquises pour être rénovées, remises au goût du jour. Cet exercice lui convient tout à fait.
JS : « L’enjeu est aujourd’hui, dans le respect de l’héritage de nos ainés, de proposer des adaptations de ces espaces existants aux modes de vie contemporains »
Son fil conducteur c’est la préservation de l’histoire, de l’environnement et de la beauté des sites.
Julien Simi préfère pour l’instant travailler seul et rester disponible pour ses clients tout en croisant les points de vue avec ses confrères et en restant attentif aux évolutions qui se dessinent en Corse et ailleurs.
JS : « La première phase du métier c’est le crayon, la création avec le client puis vient ensuite la mise en œuvre avec un réseau de différents corps de métiers dont on est un peu le chef d’orchestre pour qu’à chaque projet tout le monde joue la même partition ».
Architecte, un métier de passion …