Voiron
Une position qui lui valut de nombreuses luttes de territoire tout au long du premier millénaire, qui cessèrent au XIIe siècle quand le comté de Sermorens fut partagé par le pape Pascal II entre l’archevêque de Vienne et l’évêque de Grenoble. Des guerres de pouvoir qui avaient conduit à la destruction du château de Sermorens, contraignant dès lors ses habitants à se rapprocher de Voiron. Possession du comte de Savoie, dotée d’une charte municipale pour favoriser l’accroissement de sa population, Voiron bénéficia également d’une foire et de marchés.
Une fabrication textile réputée.
En 1238, le château de Voiron fut reconstruit par Pierre de Savoie qui ceignit le bourg de hautes murailles renforcées par des tours et dotées de trois portes. Ce qui permit au village de rester à la Savoie en dépit des nombreuses tentatives du Dauphiné tout au long des deux siècles suivants. Mais quand le Dauphiné fut réuni à la couronne de France au milieu du XIVe siècle, un traité lui accorda le domaine de Voiron. Dès lors, le château fut abandonné et tomba en ruines mais le bourg poursuivit son développement grâce à la culture du chanvre et à la fabrication de toiles et de draps réputés.
Ravagée par la peste.
Le début du XVIIe siècle fut difficile pour Voiron qui connut des épidémies de peste à répétition qui emportèrent les deux tiers de sa population. Et il fallut attendre le siècle suivant pour que des manufactures textiles s’y implantent et relancent l’économie et le commerce. A la Révolution, des centaines de fabriques et de métiers à tisser la soie firent la prospérité de la ville qui déclina pourtant au XIXe siècle avec l’extension de l’industrie cotonnière. Période au cours de laquelle furent construits un viaduc et une gare autour de laquelle se développa un quartier nouveau.
Un important pôle économique.
Les XIXe et XXe siècles furent profitables à Voiron qui réhabilita sa physionomie urbaine et se métamorphosa à mesure que les secteurs industriels s’y multipliaient, construisant de nombreux lotissements après-guerre. Aujourd’hui, pôle économique important avec près de 500 commerces et des industries agroalimentaires, au carrefour du grand axe de communication Grenoble - Lyon - Valence, Voiron joue également la carte du tourisme grâce à ses nombreux festivals et aux caves de la Chartreuse, plus grandes caves à liqueurs ouvertes au public du monde.
Au cœur du Pays voironnais.
Porte du massif de la Chartreuse, Voiron a conservé un remarquable patrimoine architectural avec, notamment, l’église Saint-Bruno classée aux Monuments Historiques, l’église Saint-Pierre du IXe siècle remaniée à de nombreuses reprises ou encore la tour Barral vestige du château médiéval. Et met par ailleurs à la disposition des Voironnais des établissements scolaires jusqu’au lycée, public et privé, un centre hospitalier, un conservatoire de musique et de danse, une salle de spectacles, le musée Mainssieux sans compter les multiples installations sportives dont deux piscines.
Un immobilier qui se restructure.
Au cœur d’un triangle autoroutier et ferroviaire qui favorise sa desserte, entre Alpes françaises et massif de la Chartreuse, Voiron réaménage son cœur de ville depuis plusieurs années afin de dynamiser son commerce et d’améliorer le cadre de vie de ses habitants, restructurant par ailleurs ses quartiers Brunetière et Baltiss. Labellisée deux fleurs, la commune présente à 25 km au nord-ouest de Grenoble et à 40 km au sud-ouest de Chambéry, un parc immobilier composé à 21% de maisons individuelles.
