Vittel
Un hameau qui disparut peu ou prou lors des invasions barbares pour renaître au VIIe siècle, christianisé, possession partagée par le duché de Lorraine et le monastère de Remiremont sous les noms de Petit-Ban et de Grand-Ban. Circonscription diocésaine, le domaine fut le théâtre de nombreuses luttes de pouvoir entre seigneurs et ecclésiastiques locaux, mais profita dès le XIIIe siècle d’une charte de franchise qui lui assura essor économique et démographique.
Grand-Ban et Petit-Ban.
Grand et Petit Bans connurent alors une profonde rivalité, deux paroisses obéissant à deux seigneuries, entre chapitre de Remiremont et maison de Lignéville. Ce qui n’empêcha pas les deux hameaux de prospérer, victimes pourtant de la guerre de Trente Ans, n’abritant plus que quelques centaines d’habitant en ce milieu de XVIIe siècle. Paysans, vignerons, commerçants et bourgeois s’y retrouvèrent cependant à la Révolution qui effaça tout pouvoir ecclésiastique ou seigneurial bien que la séparation entre Grand et Petit Ban subsista jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Une station de style anglais.
Dévastée par les invasions de 1814 et 1815, les épidémies de choléra et les crues récurrentes, Vittel déclina jusqu’à ce qu’un dénommé Louis Louloumiè y fasse l’acquisition d’une source qu’il agrémenta de quelques cabines et salles de douche, prémices d’un établissement thermal. Engendrant un formidable essor économique et démographique grâce à la vogue du thermalisme curatif dont profita la ville, qui se para de belles demeures bourgeoises, d’établissements hôteliers et de bains, de casino, thermes et hôtel conçus par Charles Garnier, bientôt rejoints par un champ de course.
Une ville de détente et de loisirs.
Aujourd’hui, Vittel est devenue une ville de détente et de soins, réputée pour ses eaux minérales Grande Source ou Hépar, la plus riche en magnésium, appréciée pour son hôtellerie et ses installations sportives, mais aussi pour son tourisme d’affaires grâce au palais des congrès et à sa salle de 1300 places. Un important bassin d’emplois régional qui regroupe par ailleurs trois zones d’activités artisanales, commerciales et industrielles.
Un environnement privilégié.
Desservie par l’autoroute et le train, au sein de quelque 850 hectares d’espaces verts, Vittel recèle également un patrimoine religieux avec, notamment, l’église église Saint-Rémy du XVe siècle et l’église Saint-Privat du XVIe siècle. Sans compter les innombrables infrastructures dont profitent les Vittellois avec centre hospitalier, établissements scolaires jusqu’au collège, école de musique et de danse, cinéma mais aussi deux golfs de 18 trous, plusieurs piscines et un centre équestre.
Une profonde rénovation urbaine.
A une trentaine de kilomètres d’Epinal, proche de Nancy, labellisée quatre fleurs, Vittel a entrepris depuis plusieurs années une importante rénovation urbaine du centre-ville et abrite un parc immobilier composé à 10% de résidences secondaires et à 55% de maisons individuelles où se mêlent villas de style normand du début du XXe siècle, architecture de l’entre-deux-guerres, constructions aux styles hétérogènes et habitat récent.
