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VILLIERS LE BEL

Villiers-le-Bel

Publié le 03/04/2013 - Mis à jour le 24/11/2016
Indubitablement peuplé avant notre ère, le site de Villiers se développa avec la colonisation romaine, des hameaux qui se formèrent le long des voies tracées par Rome ou près de fermes gallo-romaines.
Informations
Département : Val-d'Oise (95)
Région : ILE-DE-FRANCE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 806 €
Les biens en vente
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 696 742 €

Des villages qui furent le plus souvent désertés en faveur des plus grandes villes lors des invasions barbares pour renaître ou se développer grâce à une christianisation précoce. Dont Villiers, agrégée autour de son château et de son église dédiée à Saint-Eterne dès le IXe siècle, un fief qui revint au début du deuxième millénaire à la famille Le Bel. Une seigneurie puissante qui y fonda au XIIe siècle un prieuré de chanoines de l’abbaye de Saint-Victor de Paris avant de reconstruire l’église au siècle suivant, cette fois sous l’invocation de Saint-Didier.

Un domaine confisqué.
Au XVIe siècle, Villiers-le-Bel s’était développée grâce à ses productions agricoles bien sûr, mais aussi à ses ateliers de dentelles et à l’exploitation de plâtrières. Puis le domaine fut cédé à la puissante famille de Montmorency dont les quelque six cents fiefs allaient être réunis en duché-pairie. Mais lors des guerres de Religion, repaire de Protestants, Villiers-le-Bel fut assiégée, pillée et dévastée, forçant à l’exode de nombreux habitants. Et en 1632, Henri II de Montmorency qui avait intrigué contre le cardinal de Richelieu, fut condamné à mort et exécuté, tous ses biens étant confisqués au profit de la maison de Condé qui les conserva jusqu’à la Révolution.

Un déclin inévitable.
Lors de la révocation de l’édit de Nantes en 1685, les Protestants de Villiers-le-Bel n’eurent d’autres choix que de se convertir ou de s’exiler, entraînant un certain déclin, une décroissance accentuée à la Révolution par les ventes à des particuliers des biens ecclésiastiques et aristocrates.  Avec l’arrivée du chemin de fer et la construction d’une gare en 1859, des lotissements ouvriers se formèrent alors que de riches Parisiens s’y faisaient construire leurs maisons de plaisance. Mais en 1870, suite à la défaite de Sedan, Villiers fut occupée par les Prussiens puis subit la crise du phylloxéra qui détruisit ses vignobles, alors remplacés par des maraîchages.

Une commune résidentielle.
Bourg rural, Villiers-le-Bel ne comptait au début du XXe siècle que 15700 habitants. Après-guerre, la crise du logement conduisit la commune à suivre la politique des grands ensembles pour répondre à une forte augmentation de sa population. Aujourd’hui, ville résidentielle, Villiers-le-Bel est membre de la communauté d’agglomération Val de France avec trois autres communes, à proximité du bassin d’emplois de Roissy-Charles-de-Gaulle, dotée par ailleurs d’un nouveau parc d’activités Tissonvilliers III sur 15 hectares qui prolonge les parcs I et II pour assurer son développement économique.

Un réel patrimoine historique.
Villiers-le-Bel a su préserver son patrimoine architectural avec, entre autres, l’église Saint-Didier du XIIIe siècle remaniée à plusieurs reprises, un puits gallo-romain classé aux Monuments Historiques, la maison des Têtes du XVIIIe siècle, mais aussi quelques belles maisons bourgeoises et des hôtels particuliers. Et met à la disposition des Beauvillésois une trentaine d’établissements scolaires jusqu’au lycée, professionnel en l’occurrence, un conservatoire de musique et de danse, un cinéma, un centre hospitalier, sans omettre les multiples installations sportives dont un parc des sports et des loisirs sur 16 hectares.

Un habitat réhabilité.
A 17 km de Paris, desservie par le RER D qui place la commune à un quart d’heure du centre de la capitale, par les bus de la RATP, Villiers-le-bel abrite près de 70 hectares d’espaces verts à la limite du vaste territoire agricole et rural de la Plaine de France. Et présente un parc immobilier réhabilité depuis une vingtaine d’années, composé à 22% de maison individuelles, où se côtoient des lotissements pavillonnaires du début du siècle et de l’entre-deux-guerres, de grands ensembles et des constructions récentes.

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