Villers-Cotterêts
Humble hameau qui recelait néanmoins une des résidences de Dagobert, roi des Francs, prémices d’un château qui fut construit au IXe siècle, Villers-Cotterêts était une propriété des seigneurs de Crépy avant de passer de main en main tout au long de son existence. En 1214, la région du Valois fut rattachée à la couronne de France pour devenir, quelques années plus tard, un comté, période au cours de laquelle le château fut reconstruit. Mais la guerre de Cent Ans allait désertifier les lieux avant que le fief ne revienne à François d’Angoulême qui entreprit de les revitaliser.
L’ordonnance de Villers-Cotterêts.
Devenu duché, le Valois connut une nouvelle splendeur avec François Ier qui aimait à chasser dans la forêt de Villers-Cotterêts et rénova le château tandis que le village devenait un important centre marchand et culturel grâce aux nombreuses visites du roi et de sa cour. Le roi à la salamandre y rédigea la célèbre ordonnance qui allait imposer, notamment, l’usage de la langue française dans tous les actes publics et juridiques du royaume, la plus ancienne loi encore en vigueur dans notre pays.
Un territoire peu à peu abandonné.
L’héritier de la couronne, Henri II, poursuivit l’enrichissement du château. Pourtant, au fil des siècles, l’endroit fut peu à peu abandonné par les rois de France jusqu’à ce qu’il soit dévolu, en 1661, à Philippe de France, duc d’Orléans, qui s’attacha à faire revivre le lieu. Tout au long de ces années, la cité valoisienne avait poursuivi son essor économique et marchand. Mais la Révolution allait interrompre cette croissance, transformant le château en dépôt de mendicité pour recueillir les Parisiens désargentés et devenir par la suite une maison de retraite.
Une commune qui se relève.
Occupée par les Prussiens pendant le conflit de 1870, marquée par la Grande guerre et ses bombardements, et davantage encore au cours de la Seconde Guerre mondiale qui affecta près de la moitié des bâtiments de la cité, Villers-Cotterêts sut renaître de ses cendres et stabiliser son économie dans le tertiaire et l’industrie, formant ainsi un pôle attractif qui renforça sa population, une progression démographique amplifiée par l’intégration de la petite commune limitrophe de Pisseleux au début des années 1970.
La ville natale d’Alexandre Dumas.
L’ancienne cité royale a conservé le château François Ier et son parc ainsi que le château de Noüe du XVIe siècle inscrit aux Monuments Historiques ou encore le pavillon Henri II, l’église Saint-Nicolas édifiée au XIIe siècle mais restaurée quatre siècles plus tard, et recèle éditions et manuscrits originaux dans le musée Alexandre Dumas établi dans un hôtel particulier du XIXe siècle, à l’instar du musée Racine installé au sein de la demeure où le dramaturge séjourna enfant. Par ailleurs, les Cotteréziens bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au lycée, européen en l’occurrence et très prisé, d’une école de musique et d’un cinéma sans omettre de nombreux équipements sportifs avec centre équestre et piscine notamment.
Le charme de la province à 90 mn de Paris.
À une vingtaine de kilomètres de Soissons et à proximité de l’Île-de-France, ceinturée par la forêt de Retz, labellisée ville fleurie, Villers-Cotterêts offre tous les charmes de la province à seulement 1h30 de la capitale par la route et moitié moins par le train, et présente un parc immobilier composé à 46% de maisons individuelles où les trois-quarts des habitations datent d’après-guerre avec des lotissements en périphérie du centre ancien. Largement de quoi séduire de nombreuses familles franciliennes en quête de logements à prix modérés.