Villefranche-de-Lauragais
Au pays de cocagne.
Le comte de Toulouse, par ailleurs frère du roi Louis IX, fut un grand fondateur de villes nouvelles dans le sud-ouest à la fin de l’hérésie cathare. Exemptée de taxe par le roi Philippe IV, dit « Le Bel », la bastide connut un rapide développement grâce à ses élevages et à son agriculture. Elle fut néanmoins dévastée au début de la guerre de Cent Ans par les Anglais, perdant dès lors ses murailles défensives. Mais elle sut se reconstruire et se révéler l’une des plus riches localités de cette région qui bénéficiait d'une vraie prospérité avec la culture du pastel (utile à la teinture en bleu des tissus) et qui lui valut son sobriquet « pays de cocagne ».
Un essor économique et démographique.
Au XIVe siècle, le bourg se dota d’une église flambant neuve, construite en briques rouges comme cela se pratiquait sur ce territoire pauvre en pierres de bâtiment. Trois siècles plus tard, la création de son marché hebdomadaire doublé de quatre foires annuelles lui assura un nouvel essor d’autant que le percement de ce qui allait devenir le canal du Midi au XVIIe siècle avait favorisé les échanges commerciaux. Devenue chef-lieu de canton à la Révolution puis sous-préfecture pendant l’Empire, l'agglomération vit croître sa démographie à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer.
Au cœur du Lauragais.
Aujourd’hui commune essentiellement résidentielle même si elle dispose d’un site d’activité à Borde Blanche ainsi que de nombreux commerces et artisans, Villefranche-de-Lauragais a préservé son patrimoine avec notamment le château de Barelles du XVIIIe siècle, le moulin à eau, ses pontets médiévaux ou encore la halle centrale, autant d’édifices typiques de ce pays toulousain. Les Villefranchois, quant à eux, bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au lycée, d’un cinéma, d'une école de musique et de multiples infrastructures sportives dont une piscine municipale.
Entre Méditerranée et Atlantique.
À une trentaine de kilomètres de Toulouse, desservie par l’autoroute des Deux-Mers mais également par le train (TER), Villefranche-de-Lauragais présente la topographie caractéristique d’une bastide avec ses rues à angle droit dans le centre ancien, ses bâtiments à pans de bois, ses passages couverts et venelles. Tirant profit de l'expansion de la Ville Rose et d'une situation géographique idéale, la commune abrite un parc immobilier composé à 77 % de maisons individuelles, réparties en une petite quinzaine de quartiers dont certains pourvus de lotissements qui témoignent de sa croissance démographique.
