Vigneux-sur-Seine
Alors que le domaine dépendait du chapitre de Notre-Dame de Paris depuis le VIe siècle, quelques maisons s’agrégèrent au début du deuxième millénaire autour d’une chapelle transformée en église dédiée à Saint-Pierre au XIIe siècle. Une seigneurie qui fut cédée au siècle suivant à l’abbaye Saint-Victor de Paris. Bordée par la Seine sur plus de quatre kilomètres, le village connut tout au long de son histoire des crues à répétition, et souffrit de la conquête anglaise au cours de la guerre de Cent Ans, du conflit entre Armagnacs et Bourguignons puis des guerres de Religion.
Le port Courcel.
En dépit des épidémies et des famines récurrentes, propriété de Jehan de Chateaufestu dès le XIIe siècle, Vigneux se développa, voyant s’implanter tout au long des XIVe et XVe siècles de nombreux bâtiments alentour à l’image du Château Frayé ou des Bergeries de Sénart. Un domaine qui passa de main en main au fil du temps. Au XVIIe siècle, le port Courcel fut construit pour permettre aux habitants, grâce au bac, de traverser la Seine pour se rendre à Athis-Mons sur l’autre rive.
Une nouvelle prospérité.
Au début du XVIIIe siècle, le bourg ne comptait qu’une cinquantaine d’habitants qui, faute de moyens, ne purent entretenir leur église qui fut détruite au siècle suivant. Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour que Vigneux renoue avec la prospérité grâce à l’exploitation de sable et de graviers nécessaires à la reconstruction de Paris et à la construction du métro parisien. Des matériaux acheminés par péniche jusqu’à la capitale grâce à l’édification d’un port fluvial sur le Seine. Une croissance économique qui permit au village de quintupler sa population au cours des vingt-cinq dernières années du XIXe siècle.
Un lotissement rapide.
Une démographie qui resta fortement croissante jusqu’à l’entre-deux-guerres, une période marquée par des luttes ouvrières qui furent durement réprimées. Pour faire face à l’arrivée de cette nouvelle population, les lotissements se multiplièrent puis, dans les années 1950, les premiers logements à caractère sociaux, les cités des Castors, firent leur apparition à Vigneux avec près de 150 pavillons et des immeubles collectifs, bientôt suivis par de grands ensembles. Puis la désindustrialisation de la fin du XXe siècle contraignit la commune à diversifier son économie.
De nombreux équipements publics.
A 15 km au sud-est de Paris, à 20 mn de Châtelet grâce au RER, Vigneux-sur-Seine recèle un réel patrimoine historique avec le château des Bergeries reconstruit au XIXe siècle, la pierre à Mousseau un menhir de près de trois mètres ou encore l’église Saint-Pierre qui a conservé des vestiges du XIIe siècle. Et met à la disposition des Vigneusiens des établissements scolaires jusqu’au collège, une école municipale d’arts plastiques, un conservatoire de musique, de danse et de théâtre, ainsi que de multiples installations sportives ou de loisirs dont la base du Port aux Cerises sur 152 hectares d’espaces naturels.
Une profonde rénovation urbaine.
A proximité des 3000 hectares de la forêt de Sénart, Vigneux-sur-Seine est une ville résidentielle située à quelques kilomètres des bassins d’emplois de l’aéroport d’Orly ou de Rungis, qui offre un cadre verdoyant grâce aux berges aménagées de la Seine sur près de 5 kilomètres, au parc du Gros Buisson ou au lac Montalbot sur 44 hectares. Et présente un parc immobilier composé à 49% de maisons individuelles, qui bénéficie depuis quelques années d’une profonde rénovation aussi bien dans les grands ensembles que dans les quartiers pavillonnaires.
