Vénissieux
En effet, la capitale des Gaules tira bénéfice de sa situation privilégiée au nord du couloir rhodanien, passage obligé entre Sud et Nord. Christianisée relativement tôt, la province vit s’implanter des domaines agricoles, dont l’un appartenait peut-être à un dénommé Vinicius, prémices de Vénissieux. Mais la contrée se désertifia avec les invasions barbares, burgondes puis franques, et il fallut attendre le IXe siècle pour que Lyon recouvre paix et prospérité à l’ombre du pouvoir ecclésiastique.
Une ville rurale et agricole.
Au tournant du millénaire, Vénicies était devenue un village serré autour de son église, protégée par un château fort, dépendante du royaume de Bourgogne avant d’être intégrée au Saint-Empire romain germanique. Partagée en plusieurs fiefs qui passèrent de main en main au fil des siècles, la ville dépendit du Dauphiné, de la Savoie ou du royaume de France au gré des traités. A la Révolution, Vénissieux devint chef-lieu de canton au sein du département de l’Isère, petite ville agricole, maraîchère et viticole qui comptait alors 2100 habitant y compris ceux de Saint-Fons.
Une commune industrielle.
Au milieu du XIXe siècle, Vénissieux intégra le département du Rhône puis, en 1888, Saint-Fons devint une commune à part entière grâce à son fort développement industriel. L’arrivée du chemin de fer permit à Vénissieux de bénéficier enfin de la révolution industrielle, tirant parti de l’expansion de la région lyonnaise puis, dans l’entre-deux-guerres, de l’implantation d’usines automobiles. Après-guerre, alors que sa population doublait en une décennie, la commune rhônalpine céda à la politique des grands ensembles dont les Minguettes restent l’illustration.
De très nombreux équipements publics.
Limitrophe de la capitale des Gaule, pôle industriel de l’agglomération lyonnaise notamment dans le secteur des poids-lourds, Vénissieux bénéficie d’un intense maillage routier et autoroutier mais aussi du métro et du tramway. Et offre aux Vénissians d’innombrables équipements publics avec plusieurs centres hospitaliers, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un théâtre et une école de musique, un musée de la Résistance et de la Déportation, sans oublier les multiples installations sportives dont un centre nautique.
Une mosaïque de quartiers.
Grâce à un environnement singulièrement vert grâce aux 187 hectares du parc de Parilly, le plateau des Grandes Terres ou encore les étangs de Courtenay et Arandon, Vénissieux est labellisée trois fleurs. Et présente à un quart d’heure des gares TGV de Lyon, à une demi-heure de l’aéroport international Saint-Exupéry, un parc immobilier composé à 17% de maisons individuelles, véritable mosaïque de quartiers entre l’habitat ancien du centre-ville, de petits immeubles collectifs et les grands ensembles réhabilités.