Vaulx-en-Velin
Située au bord du Rhône, la ville connut de nombreuses crues qui l’obligèrent à se déplacer, passant notamment d’une rive à l’autre. Rattachée à la couronne de France au XIVe siècle, Vaulx-en-Velin n’en souffrit pas moins des ravages huguenots, de la peste, et ne survécut que de quelques cultures plus ou moins adaptées aux débordements récurrents du fleuve. Au XVIIe siècle, intégrée à la communauté administrative de Villeurbanne, un découpage défait par la Révolution qui en fit une commune indépendante dès 1797, Vaulx-en-Velin fut rattachée au département du Rhône au milieu du XIXe siècle.
Une industrialisation tardive.
Tout au long de leur histoire, les Vaudais ont pâti des marécages alentour, expliquant dès lors leur petit nombre, subsistant de la culture du chanvre, de légumineuses, d’un peu de céréales, bref de productions essentiellement vivrières. Jusqu’à ce qu’un canal fût creusé, une digue construite, les marais asséchés, à la fin du XIXe siècle. L’industrialisation ne surviendra que peu à peu avec la construction d’une centrale hydroélectrique puis, dans l’entre-deux-guerres, grâce à l’implantation d’une usine de textile spécialisée dans la soie artificielle, entraînant l’édification de quartiers nouveaux pour les ouvriers, bientôt rejoints, dans la seconde moitié du XXe siècle, par les rapatriés d’Afrique du Nord. Une croissance qui subira de plein fouet la désindustrialisation d’une part et la crise textile d’autre part.
Une ville entièrement réaménagée.
Si les médias ont su montrer les émeutes de 1990, marquant durement l’image de la ville, ils ont par la suite oublié de souligner la mobilisation des Vaudais, décidés à réaménager leur centre-ville puis, en rayonnant de quartier en quartier, à réhabiliter leur parc immobilier ; donnant ainsi naissance à un vrai pôle urbain avec logements, équipements sportifs et culturels, services publics, immeubles de bureaux, enfin desservis par le tramway et le métro. Entraînant à leur suite des investisseurs privés soucieux de bâtir un habitat à taille humaine qui rencontre aujourd’hui un indéniable succès.
Une image enfin revernie.
Partie intégrante du Grand Lyon, Vaulx-en-Velin devrait définitivement effacer son image de banlieue défavorisée. Grâce à sa zone franche et à sa pépinière d’entreprises bien sûr, mais aussi en valorisant son capital culturel avec, notamment, le planétarium et un festival de jazz aujourd’hui réputé. A proximité immédiate de Villeurbanne et de Lyon, la ville offre un parc immobilier diversifié composé aux trois quart d’appartements, mais aussi de constructions nouvelles, individuelles ou collectives, et de résidences estudiantines destinées aux élèves des établissements d’enseignement supérieur de la commune