Vannes
Après la chute de l’Empire Romain, la christianisation s’imposa et dès le Ve siècle, Vannes devint ville épiscopale, et réunit les deux sites originels. Pourtant, après les invasions, il fallut attendre le deuxième millénaire pour que la ville se réaménage et s’urbanise. Au XIVe siècle, on y construisit un château, et des enceintes qui s’étendirent jusqu’au port.
Une ville prospère.
Grâce à ses activités portuaires, à l’implantation de nombreux ordres monastiques alentour, Vannes devint prospère. On aménagea le port, on consolida le chenal de la Vannes. Puis, au XVIe siècle, à l’image de toute la Bretagne, la ville fut rattachée à la France et profita de sa croissance jusqu’à la révolution industrielle qui marqua son extension au-delà de ses faubourgs.
Un port de plaisance actif.
Agriculture, commerce maritime, manufactures et constructions navales dès le XIXe siècle, assurèrent la croissance de Vannes. Devenue ville de garnison, remplaçant en cela les religieux que la Révolution avait chassés et les activités portuaires qui s’étiolaient, la cité bretonne se réaménagea, tira profit du chemin de fer, bâtit édifices administratifs et quartiers résidentiels. Au XXe siècle, Vannes engrangea la manne touristique tout en bénéficiant de la production nautique au sein d’un port de plaisance très actif, de l’emploi tertiaire mais aussi industriels dans des secteurs diversifiés
Idéalement située.
Ville d’Art et d’Histoire, Vannes recèle une richesse patrimoniale remarquable et ses bâtiments historiques sont indénombrables parmi lesquels on notera tout de même les remparts, bien sûr, mais aussi des portes de ville médiévales, sa cathédrale, plusieurs maisons à pans de bois et des hôtels particuliers du XVIIe siècle. A une heure de Nantes ou de Rennes, à trois heures de Paris par le TGV, Vannes valorise sa situation géographique au sein d’un Ouest particulièrement actif. Qui attire aussi bien le tourisme d’affaires avec palais des congrès et parc des expositions, que les étudiants pour son université et son enseignement supérieur.
Attractive pour les Franciliens.
Entre le cœur de ville et ses maisons du Moyen-Age, les lotissements typiques des années 1930, les belles demeures bourgeoises et les quartiers résidentiels plus récents, Vannes présente un parc immobilier hétérogène avec un tiers de maisons individuelles. Et même si certains quartiers du centre-ville s’avèrent très prisés, les prix restent accessibles en périphérie. Ce qui explique certainement l’installation récente de nombreux Franciliens, un mouvement de population qui devrait s’amplifier avec la réduction prochaine du temps de trajet vers Paris en TGV.