Valenciennes
A la limite de la France et de la Lotharingie, devenue place forte, résistant aux invasions normandes du IXe siècle mais pas à celles des Hongrois au siècle suivant, Valenciennes revint au comte de Hainaut. Bénéficiaire d’une charte de commune qui lui apportait franchises de taxes et privilèges, et en dépit d’épidémies récurrentes, la ville s’urbanisa et vit la construction de nombreux bâtiments par les riches négociants et bourgeois. Industrieuse mais aussi intellectuelle et culturelle, la cité nordique poursuivit sa croissance aux XIVe et XVe siècles.
Une ville industrielle.
Souffrant des guerres de Religion qui poussèrent les Protestants à émigrer vers des cieux plus cléments, Valenciennes quitta le giron de la maison d’Espagne au profit de la France par la volonté et la force de Louis XIV. La ville comptait alors vingt-cinq mille habitants, quatre à cinq mille maisons, exploitait ses premières houillères quand troubles révolutionnaires et guerres d’Empire mirent à mal son économie. Mais la révolution industrielle allait redonner un souffle à Valenciennes, tout en lui conservant son image culturelle et intellectuelle, artisanale aussi, ce qui lui vaudra le surnom d’Athènes du Nord. Ses remparts détruits, la ville s’étendit au-delà de ses faubourgs pour accueillir les ouvriers migrants mais dut se reconstruire après les affres de la Seconde Guerre mondiale.
Une économie diversifiée.
Depuis toujours, laines, draperies, toiles fines mais aussi dentelles firent la réputation de Valenciennes dans toute l’Europe. Tout comme l’agriculture, notamment la betterave, et le commerce dû à sa situation géographique, puis le charbon. Comptant près de vingt mille habitants au milieu du XIXe siècle, la ville profita largement de l’arrivée du chemin de fer mais souffrit de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, des centaines de PME-PMI au sein de 18 parcs d’activités, mais aussi une industrie métallurgique, automobile, ferroviaire, notamment, participent de son développement.
Un carrefour européen.
Au centre de l’Europe, à quelques encablures de la Belgique, des Pays bas, de l’Allemagne et du Luxembourg, profitant de nombreuses dessertes autoroutières, ferroviaires avec le TGV, aériennes aussi, troisième port fluvial du pays, Valenciennes abrite un réseau de transports en commun dense, un centre hospitalier et de nombreux équipements culturels, des infrastructures scolaires avec une université de 13000 étudiants mais aussi des laboratoires de recherches, des classes préparatoires et de formation supérieure.
Belles demeures et habitat collectif.
Cœur de ville rénové, ligne de tramway, réhabilitation des boulevards, Valenciennes valorise son patrimoine architectural, dotée d’un parc immobilier composé à 49% de maisons individuelles où se côtoient pavillons avec jardin dans la proche périphérie ou maisons de ville, de belles demeures anciennes mais aussi un habitat collectif dans les quartiers commerçants ou dans de grands ensembles, profitant par ailleurs d’une zone franche urbaine.