Trouville-sur-Mer

Simple hameau de pêcheurs situé à l’embouchure de la Touque, doté d’une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste, Trouville subsista au fil des siècles de sa pêche aux harengs, une production revendue dans les villes alentour. A l’écart des troubles de l’Histoire, le bourg connut un premier essor au début du XIXe siècle quand un peintre en fit la promotion, un attrait nouveau qui se conjuguait à la vogue naissante des bains de mer dont Trouville devint la destination phare dès 1830.

Une destination estivale.
En 1847, le village de Hennequeville unit son destin à celui de Trouville pour former Trouville-sur-Mer, devenant de fait un lieu de résidence estivale doublé d’une station balnéaire et d’un port de pêche. Desservie notamment par un bateau à vapeur depuis le Havre, la cité normande accueillit de nombreux écrivains comme Alexandre Dumas, Gustave Flaubert ou Proust, mais aussi des peintres à l’image de Gustave Caillebotte, de Claude Monet ou d’Eugène Boudin.

Une côte normande réputée.
Villas bourgeoises et autres maisons de plaisance s’y multiplièrent et firent de Trouville-sur-Mer la destination touristique à la mode, aussi bien d’étrangers que de grands de ce monde puisqu’on raconte que Louis-Philippe, en route pour son exil anglais, y séjourna en 1848. Trouville-sur-Mer comptait alors 3000 habitants et restait un port de pêche. Période au cours de laquelle fut créée ex nihilo la ville de Deauville avec la bénédiction du Duc de Morny, assurant davantage encore la renommée de cette côte normande, un essor soutenu par l’arrivée du chemin de fer en 1863.

Prisée par les familles.
Dotée d’un casino, Trouville-sur-Mer construisit en 1867 sa fameuse Promenade des planches construite sur un kilomètre le long de la plage. Mais la chute du Second Empire allait freiner la croissance de la cité balnéaire, un déclin accéléré par la formidable expansion de Deauville à la Belle Epoque. Dans l’entre-deux-guerres, pour contrer le développement de sa voisine, Trouville-sur-Mer multiplia les équipements publics et touristiques avec établissements de bains, piscine, tennis et hôtels, pour devenir aujourd’hui une destination particulièrement prisée par les familles.

La reine des plages.
Desservie par le train mais aussi par l’aéroport de Deauville-Saint-Gatien distante de 8 km, Trouville-sur-Mer recèle d’innombrables atouts avec son port de pêche, ses 1200 m de plage de sable fin et la falaise des Roches Noires, mais aussi grâce au château d'Aguesseau du XVIIe siècle ou le musée de la villa Montebello qui expose les peintres qui ont célébré la ville. Et met à la disposition des Trouvillais des établissements scolaires jusqu’au collège, public et privé, une école de musique, un casino et de multiples installations sportives, nautiques pour l’essentiel.

Un immobilier singulièrement diversifié.
A 200 km de Paris et à 60 km de Caen, limitrophe de Deauville et à une quinzaine de kilomètres de Honfleur, destination touristique familiale par excellence, Trouville-sur-Mer abrite un parc immobilier composé à 65% de résidences secondaires et à 52% de maisons individuelles où se côtoient de belles villas aux styles diversifiés, gothique, persan, Renaissance mais aussi Art Déco, des maisons de ville étroites dans les ruelles du vieux bourg resté authentique mais aussi des résidences d’immeubles collectifs de standing.

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