Trévoux
...faisant commerce de ses productions agricoles voire artisanales avec la puissante Lugdunum voisine. Après la chute de l’Empire et les invasions germaniques, Trévoux fut réunie au domaine des Bourguignons puis à celui des rois de France, possession des seigneurs de Villars. Et alors que l’Europe occidentale se partageait entre royaume de France et Saint-Empire romain germanique, Trévoux se trouva idéalement placée à la frontière pour percevoir péages et taxes.
Une principauté indépendante.
Dès 1300, son suzerain, archevêque et comte de Lyon, déclara Trévoux ville franche, gratifiée de privilèges et de franchises, assurant dès lors sa croissance. Une cité médiévale fortifiée, dotée d’un château qui revint au duché de Bourbon quand la Dombes fut partagée entre celui-ci et le duché de Savoie au début du XVe siècle. Et alors que François Ier et ducs de Bourbon se disputaient leurs possessions, la Dombes fut érigée en principauté indépendante dont Trévoux devint la capitale administrative bien sûr, mais aussi politique, économique et culturelle.
Capitale de l’imprimerie.
Trévoux profita de ce statut pour s’urbaniser et multiplier les édifices publics avec parlement, hôpital, administration et judiciaire. Libre d’imprimer des ouvrages interdits en France, elle devint capitale de l’imprimerie et s’enorgueillit d’un dictionnaire réputé dans l’Europe francophone. Au XVIIIe siècle, finalement échangée à Louis XV par Louis-Charles de Bourbon contre des possessions normandes, Trévoux l’indépendante rejoignit le giron de la couronne française mais perdit peu à peu avantages et privilèges.
Une compétence internationale.
Libre d’exercer des travaux réservés, en France, aux manufactures royales, Trévoux acquit une compétence internationale dans l’étirage de fils d’or ou d’argent. Au siècle suivant, la ville comptait plus de trois mille habitants et abritait des manufactures d’orfèvrerie, de joaillerie. Aujourd’hui, grâce à ses innombrables étangs, la région de la Dombes est réputée pour sa pisciculture et Trévoux, peu agricole, aux emplois essentiellement tertiaires, profite de l’urbanisation intensive de Lyon et de la Saône.
Des vestiges remarquables.
Au cœur de la Dombes, dans une région de marais, aujourd’hui asséchés, et d’étangs, pays d’Art et d’Histoire depuis quelques années, la ville offre aux Trévoltiens des structures scolaires jusqu’au lycée, un centre hospitalier et de nombreux équipements publics, fière des vestiges d’un château fort et d’un donjon octogonal du XIIIe siècle, du parlement de Dombes, de plusieurs demeures seigneuriales et de quelques châteaux remarquables.
Touristique et attractive.
A une vingtaine de km de Lyon, touristique mais également attractive pour la population active lyonnaise, Trévoux présente un parc immobilier composé à 48% de maisons individuelles, singulier par ses hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, ses maisons Renaissance au cœur de la vieille ville aux rues piétonnes, mais aussi par des constructions récentes en périphérie ou sur les bords de Saône.