Tours
Réfugiée derrière des remparts à l’époque des invasions barbares, la ville s’étendit au pied de son château et de son église cathédrale. Siège du tombeau de Saint-Martin, la ville attira les pèlerins, et les ordres religieux qui y édifièrent des monastères. Après les invasions arabes, arrêtées à Poitiers, Tours prospéra, économiquement, intellectuellement, devenue centre culturel de la Touraine.
Une ville royale.
Capitale religieuse jusqu’à son rattachement à la France au début du XIIIe siècle, Tours devint par la suite ville royale, tirant profit des séjours nombreux des rois de France et de leur cour en Touraine et de la construction de palais et de châteaux alentour mais aussi de demeures bourgeoises en ville. A la fin du XVIe siècle, le pouvoir se déplaça à Paris et Tours perdit sa situation privilégiée, puis dut attendre le milieu du XVIIIe siècle pour se voir réaménagée avant d’être détruite en grande partie par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
Commerce et nouvelles technologies.
Connue pour ses soieries depuis Louis XI, Tours était aussi une ville administrative et commerçante qui approvisionnait toute la région. Agricole et viticole, elle profitait de ses accès fluviaux et du transport de marchandises et de voyageurs, tirant parti de l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle pour relancer son économie. Aujourd’hui, Tours offre un bassin d’emplois essentiellement dans le tertiaire avec un pôle hospitalier, le ferroviaire, l’armée, mais également dans l’industrie avec de l’équipement automobile, les nouvelles technologies, siège de nombreux groupes nationaux grâce à quatre pôles de compétitivité.
Un patrimoine architectural unique.
Ville d’Art et d’Histoire avec ses hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles, la cathédrale, la tour Charlemagne, le palais des archevêques, et bien sûr le château des comtes d’Anjou, Tours est également une ville universitaire avec près de 25000 étudiants qui profitent d’une ville dotée d’un excellent réseau de santé, mais aussi de transport en commun avec un tramway en cours d’achèvement, le TGV vers Bordeaux, et d’un carrefour autoroutier imposant. Faisant de la préfecture d’Indre-et-Loire une métropole attractive, ce que démontre sa démographie positive.
Habitat ancien et résidences modernes.
A moins d’une heure de Paris par le train, Tours conserve de nombreux atouts avec un parc immobilier en pleine rénovation qui mêle activités économiques et habitat dans certains secteurs, mais aussi des logements anciens dans la vieille ville, entre maisons de bois et hôtels particuliers, autour de la cathédrale et dans le quartier de Châteauneuf. Moins prisés, les quartiers en périphérie se montrent bien plus accessibles avec un immobilier né des Trente Glorieuses mais aussi des lotissements récents. Où le locatif reste abondant au cœur d’un habitat composé à 22% de maisons individuelles, et de très nombreux espaces verts.
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