Torcy
Une forêt qui fut peu à peu défrichée après la chute de l’Empire et les invasions barbares, donnant naissance à des domaines agricoles qui prenaient le plus souvent le nom de leur propriétaire. Ce fut au IXe siècle que Torciacum sortit de l’ombre, paroisse dépendante de Paris et dotée d’une prévôté royale. Un domaine divisé en de nombreux fiefs, ecclésiastiques, laïcs et même royaux, qui passèrent de main en main au fil du temps, propriété des comtes de Dreux puis du comté de Bar qui y fit construire un château fort au milieu du XIIIe siècle.
Erigée en marquisat.
Par la suite, la seigneurie ne cessa de changer de suzerain au gré de la volonté royale, voyant se multiplier les monastères alentour. La guerre civile entre Bourguignons et Armagnacs entraîna la destruction du château puis à la fin du XVIe siècle, une église fut érigée et dédiée à Saint-Barthélémy, dotée d’un clocher quelques décennies plus tard. Passé à la maison Colbert en 1664 par alliance, le domaine fut érigé en marquisat en faveur de Charles Colbert, frère cadet du ministre de Louis XIV dont le fils fit construire le château de Torcy, le bourg connaissant un certain essor grâce à l’établissement de foires et d’un marché.
Au cœur de Marne-la-Vallée.
A la Révolution, simple bourg rural, Torcy comptait 700 habitants, et développa son commerce grâce à sa situation sur une route importante. Puis tira profit de la révolution industrielle avec l’implantation de manufactures et d’usines dont une célèbre chocolaterie qui lotit un secteur de Torcy avec des maisons mitoyennes de briques pour loger ses ouvriers. Une ville bientôt désenclavée par la route et la construction d’un pont sur la Marne, par le chemin de fer aussi. Mais connut une réelle croissance à la fin du XXe siècle grâce à la création de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, quadruplant sa population en 25 ans.
Un habitat diversifié.
Desservie par l’autoroute A4 et le RER A qui place la ville à une demi-heure du centre de Paris, à une dizaine de kilomètres de Disneyland, Torcy offre de nombreux équipements publics aux Torcéens avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, un espace culturel avec salle de spectacles de 700 places, une école de musique et de danse, un cinéma et de multiples installations sportives dont une base de loisirs avec un plan d’eau de 25 hectares. Et abrite un parc immobilier composé à 25% de maisons individuelles où se côtoient l’habitat du vieux bourg, les maisons mitoyennes Menier, les grands ensembles et les secteurs pavillonnaires.