Théoule-sur-Mer
De petits hameaux se formèrent en bord de mer, subsistant de leur pêche, d’agriculture vivrière et de commerce, bientôt désenclavés par les routes tracées par les Romains, notamment la voie aurélienne. A la chute de l’Empire, ce territoire étendu jusqu’à La Napoule était détenu par Eucher, aristocrate de la Gaule narbonnaise, qui le fit prospérer jusqu’à ce que les invasions sarrasines récurrentes ne contraignent les habitants à se réfugier à l’intérieur des terres.
Un port marchand et militaire.
Il fallut attendre le deuxième millénaire pour que le domaine renaisse, dépendant du comté de Provence. Théoule, fief du seigneur de La Napoule, poursuivit son destin mais fut dévastée au XVIe siècle par Barberousse l’Ottoman lors du siège de Nice, objet par ailleurs des convoitises du duché de Savoie. Au siècle suivant, protégé par une tour défensive bâtie sur ordre de Richelieu, le port de Théoule accueillait navires marchands et militaires tandis que les Théouliens vivaient de leurs pêches, de leur agriculture et du commerce, tiraient par ailleurs profit d’une savonnerie.
Un lieu de villégiature.
Au XVIIIe siècle, le château de La Napoule et le village furent dévastés par le duché de Savoie, puis connut, à l’instar des îles de Lérins, l’invasion autrichienne. Simple hameau, Théoule ne comptait alors que quelques dizaines d’habitants, voyant l’ancienne savonnerie se transformer peu à peu en manoir, alors que le domaine de La Napoule était rattaché à Mandelieu en 1836. Par la suite, la vogue de la villégiature hivernale sur la Riviera française, l’arrivée du chemin de fer, permirent à Théoule de se développer.
Une commune enfin autonome.
Dotée d’une maison de repos destinée à de riches notables, la villa Saint-Camille, Théoule vit se multiplier les belles villas tandis que les champs alentour étaient plantés de mimosas. Au début du XXe siècle, la construction de la Corniche d’Or acheva le désenclavement routier de Théoule qui devint une commune autonome dans l’entre-deux-guerres par démembrement de La Napoule, enfin équipée d’une mairie, d’une école et de sa propre église, dédiée à Sainte-Germaine. Puis, après-guerre, le tourisme assura le succès de la station balnéaire.
Une ville de tourisme.
A la limite du Var, à une dizaine de kilomètres de Cannes, Théoule-sur-Mer bénéficie de plusieurs installations portuaires, le port de plaisance de Théoule mais aussi ceux de La Galère à Miramar ou de La Figueirette, sans compter le port de la Rague à la limite de La Napoule. Fière de son château et du Palais Bulles construit à la demande de Pierre Cardin dans les années 1970, la commune offre toutes les activités nautiques d’une station balnéaire mais aussi des équipements de thalassothérapie et de balnéothérapie.
Un cadre exceptionnel.
Au cœur de l’Esterel, surplombant la baie de Cannes et les îles de Lérins, à quelques encablures des 7 hectares du parc de la pointe de l’Aiguille, Théoule-sur-Mer présente un parc immobilier composé à 74% de résidences secondaires ou occasionnelles et à 45% de maisons individuelles. Une ville résidentielle réputée pour ses belles demeures sur les hauteurs mais aussi touristique avec ses plages de sables et ses petites criques de galets, proche de Saint-Raphaël ou de Nice et de son aéroport.