Theix-Noyalo
Un territoire morcelé en d’innombrables fiefs.
Indiscutablement habitées depuis toujours par des tribus celtes, comme l’attestent les menhirs et autres pierres taillées retrouvés à proximité, Theix et Noyalo étaient deux bourgs d’humbles paysans qui cultivaient difficilement une terre faite, pour l’essentiel, de landes. Des villages qui connurent l’occupation des Romains , ces derniers traçant une voie pavée de Nantes à Vannes qui participa dès lors au développement des lieux. Puis, après la chute de l’Empire, ce furent les ecclésiastiques qui prirent en main la destinée de ces territoires morcelés en d’innombrables fiefs qui comptaient autant de «petits» seigneurs.
Tributaire de l'expansion de Vannes.
Des nobles bretons à la fortune modeste mais qui avaient néanmoins résisté aux Francs et avaient lutté pour leur indépendance tandis que Pépin le Bref, au VIIIe siècle, s’imposait dans toute cette région. Puis ce furent les invasions normandes qui achevèrent de dévaster ces seigneuries avant que la Bretagne ne revienne à la couronne de France au début du XVIe siècle, sous le règne de François Ier. Theix et Noyalo partagèrent peu ou prou le destin de Vannes, la puissante voisine qui, siège épiscopal oblige, connut un important essor économique et démographique dès la fin du XVe siècle alors que le parlement de Bretagne y avait pris ses quartiers, induisant dès lors un soutien ducal et financier de ces paroisses tout au long des XVIe et XVIIe siècles.
La disparition des petites exploitations agricoles.
En 1789, ces pays bretons se partagèrent entre révolutionnaires et chouans, ce qui entraîna d'autres dévastations. Une contrée qui ne profita guère de la révolution industrielle et resta majoritairement rurale dans un environnement difficile. Après-guerre, alors que les productions agricoles marquaient le pas, les petites structures disparurent peu à peu. Theix et Noyalo tentèrent de pallier ce déclin par l’implantation de fabriques artisanales. Puis finalement, les deux bourgades unirent leur destin pour former une nouvelle commune en 2016. Aujourd’hui Theix-Noyalo abrite 3 parcs d’activités: Atlantheix, St-Léonard et Le Landy, et joue la carte du développement avec plusieurs programmes de logements et d’aménagements économiques.
Réputée pour ses chemins de randonnées.
Fière de son parc de loisirs de Brural implanté sur 7 hectares, mais aussi de son patrimoine religieux avec, entre autres, les chapelles Notre-Dame-la-Blanche et Sainte-Barbe du XVIe siècle parmi tant d’autres qui parsèment les voies de la commune, Theix-Noyalo est réputée pour ses chemins de randonnées tant du côté terre que côté mer. Où l’on peut apercevoir d’innombrables manoirs du XVe siècle et suivants, sans omettre les vestiges de moulins. Par ailleurs, les Theixois bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège (privé, en l’occurrence), d’une médiathèque, mais également d’un pôle culturel et associatif créé dans la friche industrielle d’une cimenterie abandonnée, et surtout des très nombreuses infrastructures de Vannes à quelques kilomètres de là.
De grands projets d’expansion pour les années à venir.
À moins de 10 km de Vannes, Theix-Noyalo se donne les moyens de sa croissance, en créant notamment un nouveau quartier, Brestivan, situé entre les deux anciens villages, avec le projet d’un millier de logements, individuels ou collectifs, dont la construction devrait débuter dès la fin de 2019. C’est dire la confiance de la commune en son avenir et de son attractivité pour les familles soucieuses de vivre dans un cadre paisible. Aujourd’hui, son parc immobilier se compose à 84,6 % de maisons individuelles mais devrait largement se modifier au cours de la décennie à venir.