Suresnes
Mais ce ne fut qu’à la fin du premier millénaire, après les invasions barbares, que le site de Surisnae apparut dans l’Histoire quand Charles III dit Le Simple céda le domaine à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés en démembrant Nanterre. Le village se forma autour de son église dédiée à Saint-Leufroy dont elle possédait quelques reliques, subsistant de la pêche, de la batellerie et de cultures vivrières. Devenue un haut lieu du protestantisme, occupée par les Huguenots de l’amiral de Coligny au moment des guerres de Religion, Suresnes fut le théâtre de luttes contre les Catholiques du duc de Mayenne, ces derniers brûlés à l’intérieur de leur église.
Une ville d’Histoire.
En cette fin du XVIe siècle, Suresnes entra dans l’Histoire quand s’y tint une conférence qui allait mettre un terme à ces guerres de Religion avant la conversion de Henri IV. Réputée pour son vin qu’on servait, paraît-il, à la Cour, la petite ville demeurait également une destination de pèlerinages où fut édifié au XVIIe siècle, le couvent du Mont-Valérien sur l’emplacement d’un calvaire. Etendue le long de la Seine, au départ du bac qui la reliait à l’abbaye de Longchamp sur l’autre rive, Suresnes accueillit de nombreuses maisons de plaisance de notables parisiens, notamment celle de Colbert, mais ne comptait au début du XVIIIe siècle que 1300 habitants.
Un lieu de villégiature.
De plus en plus fréquentée par les travailleurs parisiens en quête de verdure, de canotage et de guinguettes les fins de semaine, Suresnes restait encore un village au milieu du XIXe siècle. Puis connut un quadruplement de sa population en quelques décennies, tirant profit du pont qui remplaçait le bac vers Longchamp et du chemin de fer arrivé en 1839. Pour se lotir, la cité francilienne s’étendit vers Puteaux, attirant de nouveaux habitants, souvent bourgeois, puis abrita un grand centre de production de munitions lors de la Grande Guerre.
Une croissance rapide.
Bénéficiant de l’industrialisation de la région parisienne, Suresnes vit se multiplier cités-jardins, petits immeubles collectifs et pavillons, mais aussi les premières habitations à loyer bon marché. Urbanisée, sa voirie modernisée pour permettre une meilleure circulation, la commune bâtit de nombreux équipements publics dont l’hôpital Foch, pour devenir aujourd’hui un important bassin d’emplois grâce à l’implantation de 1300 entreprises et de quelques 800 commerçants ou artisans, une ville également résidentielle à quelques minutes du centre d’affaire de La Défense.
Des équipements publics très nombreux.
Desservie par le train, le tramway Val-de-Seine vers la Défense ou Issy-les-Moulineaux et par les bus de la RATP, fière de son musée d’histoire urbaine, Suresnes offrent aux Suresnois d’innombrables équipements publics parmi lesquels des établissements scolaires jusqu’au lycée, général et professionnel, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, le théâtre Jean-Vilar, une école d’arts plastiques et un cinéma de quatre salles. Sans compter les installations sportives avec stades, piscine, tennis et autres gymnases.
Un parc immobilier attractif et diversifié.
A quelques kilomètres de Paris, sur la rive gauche de la Seine face au bois de Boulogne, Suresnes se partage en six quartiers à l’identité singulière, où se mêlent immeubles en briques, cottages en bordure de Seine, maisons de ville, secteurs pavillonnaires et quelques grands ensembles réhabilités. Et abrite un parc immobilier aux prix attractifs aussi bien en location que pour l’accession à la propriété, composé à 13% de maisons individuelles, qui demeure l’un des moins denses de la périphérie parisienne grâce, notamment, à ses 140 hectares d’espaces verts.