Sucy-en-Brie

Ce fut au VIIe siècle que Sulciacum apparut dans l’Histoire, au cœur d’un domaine dépendant du chapitre de Notre-Dame de Paris. Petit village agrégé autour de son église dédiée à Saint-Martin, des paysans qui subsistaient de maraîchages, de cultures céréalières et, bien sûr, de la vigne, Sucy bénéficia d’exemptions de taxes au milieu du XIIe siècle par la grâce de Louis VI dit le Gros. Mais connut les vicissitudes de la région parisienne lors des conflits entre Bourguignons et Armagnacs ou de la guerre de Cent Ans.

Une ville dévastée et désertée.
Seigneurie ecclésiastique entourée de petits fiefs laïcs, Sucy fut rattachée au domaine royal au XIIIe siècle avec les écarts du Grand-Val et de Petit-Val, bénéficiant d’une foire franche grâce à François Ier. Protégée par des remparts, elle fut pourtant attaquée lors de la Fronde, dévastée et pillée par la soldatesque en mal d’engagement, par les Lorrains, conduisant à l’exode la majeure partie de ses habitants. Reconstruite et repeuplée, Sucy vit se multiplier châteaux et manoirs au fil des siècles sur un territoire de chasse prisé par les nobles et bourgeois de la capitale, notamment Philippe de Coulanges, conseiller d’Etat, qui y fit bâtir un château au XVIIe siècle.

Une croissance recouvrée.
Des notables qui furent rejoints au siècle suivant par des artistes et des intellectuels en quête de villégiature. Après avoir subi les exactions prussiennes à la chute de l’Empire, Sucy tira profit de la révolution industrielle et de l’arrivée du chemin de fer, voyant s’implanter manufactures et usines tandis que le bourg se dotait d’équipements publics et s’urbanisait. En 1860, Sucy comptait 1500 habitants, mélange de cultivateurs et de rentiers, de commerçants et d’ouvriers. Puis accueillit après la défaite de Sedan et la destruction du village par les Prussiens, un fort censé protéger la capitale.
 
Un lotissement important.
Après-guerre, l’exode rural, l’expansion de la région parisienne puis les rapatriés d’Algérie conduisirent à un fort lotissement de Sucy-en-Brie qui adopta la politique des grands ensembles pour répondre à la demande pressante de logements. Aujourd’hui, ville résidentielle pour l’essentiel, membre de la communauté d’agglomération du Haut Val-de-Marne avec six autres communes, la commune francilienne abrite cinq parcs d’activités économiques et plus de 200 commerces.

Un territoire de châteaux.
Sucy-en-Brie a su conserver nombre de ses châteaux parmi lesquels ceux de Grand-Val du XVIe siècle et de Petit-Val édifié en 1772, ceux de Haute-Maison et de Montaleau du XVIIe siècle, ou encore le château de Sucy. Et met à la disposition des Sucyciens des établissements scolaires jusqu’au lycée, public et privé, un cinéma, une médiathèque, un conservatoire de musique et d’art dramatique, et de multiples installations sportives avec piscine, parc des sports et autres gymnases.

Une commune résidentielle.
A proximité de l’université Paris XII Val-de-Marne à Créteil, desservie par l’autoroute et le RER A, Sucy-en-Brie abrite de nombreux espaces verts dont la forêt domaniale Notre-Dame sur près de 3000 hectares. Et présente un parc immobilier à une quinzaine de kilomètres de Paris et à 20 mn de l’aéroport d’Orly, composé à 54% de maisons individuelles aussi bien dans le centre-ville commerçant que dans les quartiers aménagés depuis peu, notamment autour de la gare.

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