Soisy-sous-Montmorency
Un territoire probablement déserté lors des invasions barbares qui renaquit avec la période féodale, partagé en de nombreux fiefs, laïcs et ecclésiastiques, dont celui de l’abbaye de Saint-Denis, vassaux de la seigneurie de Montmorency depuis le début du deuxième millénaire. Dotée d’une église dédiée à Saint-Germain, Soisy connut les affres de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion, érigée en duché-pairie par Henri II en faveur d’Anne de Montmorency, connétable, un puissant seigneur à la tête de près de six cents fiefs.
Un nom déchu.
Pourtant, quand son descendant, Henri II de Montmorency, eut le mauvais goût d’intriguer contre le cardinal de Richelieu aux côtés de Gaston d’Orléans, il fut condamné à mort et tous ses biens furent confisqués au profit du prince de Condé. Qui réclama le changement du nom honni en Anguien, Soisy se transformant en Soisy-sous-Anghien au XVIIe siècle. Au siècle suivant, Soisy comptait 300 habitants environ, et reconstruisit son église en préservant le clocher originel. Un village de vignerons entouré de grandes propriétés, qui substitua peu à peu le maraîchage aux vignes, exploitant par ailleurs de nombreuses carrières à plâtre dès le début du XIXe siècle.
Une commune démembrée.
La commune se partageait alors entre Petit et Grand Soisy, ses nombreux marécages enfin assainis et asséchés. Permettant ainsi aux notables et bourgeois parisiens d’y construire de belles demeures, un lotissement qui s’accéléra avec l’arrivée du chemin de fer. Mais Soisy, à l’image de Deuil et de Saint-Gratien, fut démembrée pour créer de toutes pièces la commune d’Enghien-les-Bains, perdant au passage sa gare, son casino et le prestige des établissements thermaux. Bien qu’elle eût accueilli l’hippodrome d’Enghien et quelques manufactures, Soisy resta résidentielle, accueillant après-guerre de grands ensembles qui triplèrent sa population en deux décennies.
Des équipements publics nombreux.
Limitrophe de la forêt de Montmorency et du lac d’Enghien, desservie par l’autoroute et à moins de 10 km de Paris, fière de son église Saint-Germain et de l’Orangerie du Val Ombreux, la commune met à la disposition des Soiséens des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique et de danse, une bibliothèque et de nombreuses installations sportives avec un centre nautique, l’hippodrome d’Enghien-Soisy bien sûr, et de multiples salles polyvalentes ou spécialisées.
Un immobilier attractif.
Prisée par les travailleurs franciliens pour ses tarifs attractifs, notamment par les familles avec enfants, labellisée quatre fleurs, Soisy-sous-Montmorency offre un cadre agréable grâce à ses 27 hectares d’espaces verts et à l’aménagement de jardins familiaux. Et abrite un parc immobilier composé à 41% de maisons individuelles où se côtoient les anciennes fermes et les maisons bourgeoises du centre-ville, de nombreuses constructions datant des Trente Glorieuses dont de grands ensembles et des secteurs pavillonnaires.
