Serris
Il semble qu’un village existait au VIIe siècle sur le site des Ruelles, un bourg important si l’on en croit les traces retrouvées de belles demeures en pierres, d’une église et d’une grande ferme seigneuriale. Un village qui fut abandonné au tournant du millénaire pour des raisons obscures, abritant par la suite une maison forte qui fut détruite au cours de la guerre de Cent Ans. Bâtie en lisière de forêt, Serris apparut à la fin du XIIe siècle au sein d’un domaine détenu par Gaucher de Châtillon, sénéchal de Bourgogne, qui le céda à l’abbaye de Saint-Denis.
A l’abri des troubles de l’Histoire.
Un village de bûcherons qui exploitaient la forêt pour le bois de chauffage, et de paysans qui vivaient principalement d’élevage. A l’écart des grandes voies de communication, Serris vécut en dehors des troubles de l’Histoire qui agitèrent la région parisienne même s’il fut dévasté à la fin du Moyen Age puis au cours des guerres de Religion. Au cœur d’un territoire divisé en d’innombrables fiefs, laïcs ou ecclésiastiques, souvent dotés de châteaux ou de maisons fortes, le domaine de Serris revint à la fin du XVIe siècle à Thomas Le Pileur, secrétaire du roi, puis au siècle suivant à Charles Malo.
Un bourg rural jusqu’aux années 1970.
Ce conseiller au Parlement de Paris obtint que son château de La Motte fût démembré de la paroisse de Jossigny pour l’unir à celle de Serris, un fief qui fut par la suite érigé en comté par la grâce de Louis XIV en faveur de Louis de Fayet, nouveau seigneur du lieu, qui englobait par ailleurs les terres de La Motte, du Cournoyer ainsi que les Grand et Petit Cousternois. Au début du XIXe siècle, peuplée de 400 habitants, Serris demeurait un bourg rural, ce qu’il resta jusqu’aux années 1970 quand il vit sa population décupler en deux décennies grâce à la création de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Une situation géographique idéale.
À 30 minutes de Paris, desservie par l’autoroute et le RER, proche d’une gare TGV-Eurostar-Thalys, Serris tire profit de l’expansion de Marne-la-Vallée et du parc Disneyland, réunissant pôles d’activités économiques et tourisme. Et offre par ailleurs aux Serrissiens des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi les installations de l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée, le centre commercial du Val d’Europe, et de nombreux équipements culturels ou sportifs.
Un habitat recherché par les familles.
A 20 km de Meaux et à 35 km de Paris, labellisée trois fleurs, Serris offre un cadre très prisé par les familles avec de jeunes enfants grâce à ses 30 hectares d’espaces verts dont le parc des Communes, véritable poumon de la commune. Et présente un parc immobilier composé à 12% de résidences secondaires ou occasionnelles et à 61% de maisons individuelles où se côtoient les maisons anciennes du vieux bourg, les résidences de petits immeubles collectifs et les secteurs pavillonnaires de construction récente pour l’essentiel.