Savigny-sur-Orge
Le village de Savigny devint paroisse au XIIe siècle et transforma en église paroissiale dédiée à Saint-Martin son ancienne chapelle seigneuriale dépendante de l’abbaye de Longpont. Fief passé de main en main au fil des siècles, dans une région ravagée par la guerre de Cent Ans, Savigny vit son château aménagé par Charles VII pour y abriter sa favorite, Agnès Sorel. Un château qui revint à Louis XI qui le céda à son tour à l’évêque d’Evreux, fortifié à la fin du XVe siècle par son nouveau seigneur, Etienne de Vesc, président de la Chambre des comptes de Paris, qui agrandit le domaine.
Un fief qui change de mains.
Un domaine qui comprenait également le fief de Vaux, dépendant d’une autre seigneurie et la ferme de Champagne, grand domaine agricole depuis le XIIe siècle. Assiégé au cours des guerres de Religion, le domaine changea de suzerain à de nombreuses reprises avant de revenir à l’archevêque de Paris, Charles de Vintimille, au XVIIe siècle. Tandis que le bourg, peuplé de paysans et de vignerons, décimés par les épidémies de peste, tirait cependant profit de foires annuelles et d’un marché hebdomadaire.
Village rural puis commune résidentielle.
Au XIXe siècle, le château de Savigny revint au maréchal Davout, régulièrement fréquenté par Châteaubriand comme il l’atteste dans Les Mémoires d’Outre-Tombe. Période au cours de laquelle la commune s’urbanisa, voyant se multiplier les maisons de plaisance de riches Parisiens. A l’écart de la révolution industrielle, Savigny demeura un village rural jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, les lotissements pavillonnaires se substituant alors aux terres agricole, sa population multipliée par six en une dizaine d’années. L’après-guerre et la demande croissante de logements, la politique des grands ensembles aussi, firent de Savigny une ville résidentielle.
Une ville bien située.
A une quinzaine de kilomètres de Paris, desservie par le RER, par les bus de la RATP, et bientôt par la future ligne de tram-train Massy-Evry, Savigny-sur-Orge a conservé son patrimoine architectural avec de nombreux bâtiments du XIXe siècle ou le château qui héberge aujourd’hui un lycée. Et met à la disposition des Saviniens un conservatoire municipal de musique, de danse et d’art dramatique, une bibliothèque-médiathèque, une école municipale d’arts plastiques, sans omettre les nombreuses installations sportives avec complexes et parc des sports, gymnases et tennis.
Un habitat hétérogène.
A 6 km de Longjumeau et à 15 km de Corbeil-Essonnes, labellisée trois fleurs, Savigny-sur-Orge bénéficie d’une situation géographique privilégiée, à quelques encablures de l’aéroport d’Orly ou de Rungis. Et abrite un parc immobilier composé à 55% de maisons individuelles où se côtoient les grands ensembles de Grand-Vaux ou des Prés-Saint-Martin, les quartiers pavillonnaires datant des Trente Glorieuses ou de construction plus récente, mais aussi l’habitat du vieux bourg autour du château.