Sartrouville
Sartoris Villa se forma après la chute de l’Empire et les invasions barbares, petit village serré autour de son église dédiée à Saint-Martin. Un domaine ecclésiastique dépendant de moines templiers puis des bénédictins de l’abbaye d’Argenteuil avant de revenir à l’abbaye de Saint-Denis. Un puissant monastère qui participa de l’essor de cette contrée après qu’elle eut été ravagée par les Normands au IXe siècle. Si le village demeura aux mains des religieux, l’autre fief du domaine, La Vaudoire, appartint à la seigneurie de Maisons-Laffite avant de passer de main en main au fil des siècles.
Une fusion annoncée.
Bien que naturellement protégée par une boucle de la Seine, Sartrouville souffrit des heurs et malheurs de la région parisienne, que ce fût au cours de la guerre de Cent Ans ou des guerres de Religion, sans omettre les épidémies récurrentes, les crues du fleuve et les famines toute aussi répétitives. A la Révolution, le hameau de La Vaudoire et le village de Sartrouville fusionnèrent, accueillant peu après un pont qui venait enfin remplacer le bac qui permettait de se rendre à Maisons-Laffitte sur l’autre rive.
Un bourg rural qui s’industrialise.
La chute de l’Empire puis la défaite de Sedan valurent à Sartrouville l’invasion et les dévastions prussiennes. Des exactions bientôt suivies par l’épidémie de phylloxéra de 1902 qui ravagea les vignobles et l’économie sartrouvilloise. Petite ville rurale jusqu’à la Première Guerre mondiale bien qu’elle abritât au début du siècle un aérodrome à dirigeables, la commune francilienne allait peu à peu se lotir, voyant s’installer ouvriers parisiens et provinciaux. Sartrouville entra alors de plain-pied dans la révolution industrielle avec l’implantation d’usines aéronautiques dans l’entre-deux-guerres.
Deuxième commune des Yvelines.
Les berges de la Seine furent aménagées en plage et des chantiers navals s’y établirent, ce qui valut à Sartrouville de lourds bombardements au cours de la dernière guerre. Puis, cédant à la politique des grands ensembles, la commune se reconstruisit et tira profit des Trente Glorieuses et de l’expansion de la région parisienne. Pour devenir aujourd’hui la deuxième ville des Yvelines par sa population, proche des bassins d’emplois de La Défense ou de Cergy-Pontoise ou même de Roissy, abritant par ailleurs un réseau de PME-PMI au sein de quatre zones d’activités.
Des équipements publics très nombreux
Bien desservie par la route, le train vers Saint-Lazare et le RER, fière de son église Saint-Martin restaurée et remaniée au fil des siècles, et de son musée des traditions et des métiers, Sartrouville met à la disposition des Sartrouvillois de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, public et privé, un cinéma, une école municipale des arts, le Centre Dramatique National des Yvelines, mais aussi de multiples installations sportives avec centre aquatique, stades et autres gymnases.
Un parc immobilier rénové et réhabilité.
A 15 km à l’ouest de Paris, à une dizaine de kilomètres de Saint-Germain-en-Laye et à une vingtaine de Versailles, Sartrouville a été labellisée trois fleurs grâce à ses 38 hectares de parcs et jardins. Et abrite un parc immobilier plutôt hétérogène, composé à 39% de maisons individuelles où se mêlent l’habitat du centre-ville historique autour de l’église Saint-Martin, les secteurs pavillonnaires, et les grands ensembles qui ont laissé place depuis plusieurs années à des immeubles collectifs reconstruits, rénovés ou réhabilités.
