Sannois
....autour d’une église et d’un château qui se dressait sur la butte. Une forteresse qui fut détruite au XIIe siècle, tout comme la ville quelques siècles plus tard par les Anglais puis par les Huguenots. Au XVIe siècle, devenue une étape incontournable sur la route de Paris à Pontoise ou à Rouen, Sannois connut une prospérité certaine avec le commerce de ses productions agricoles, surtout maraîchères, viticoles et fruitières. Mais aussi artisanales dont la dentelle était le fleuron.
Une démographie positive.
Une croissance qui fut mise à mal par la révolution industrielle, même si des manufactures s’implantèrent et qu’on exploita les carrières de gypse pour produire du plâtre destiné aux constructions de la région parisienne. L’arrivée du chemin de fer favorisa pourtant la démographie sannoisienne, les fabriques de tuiles et de briques attirant une nouvelle population et ce, jusqu’à la moitié du XXe siècle. Aujourd’hui, Sannois est passée du statut de village à celui de ville industrielle, aujourd’hui englobée dans la grande couronne de Paris.
Un cadre de vie agréable.
Connue pour son moulin à pivot, situé sur la colline de Montrouillet, Sannois s’enorgueillit du passage de personnalités comme Cyrano de Bergerac, qui y mourut, l’abbé Cottret, ou le peintre Utrillo. Mais la ville profite surtout d’un réseau routier dense et de transports en commun qui la mettent à vingt minutes de Paris, offrant une alternative attractive à la population active parisienne en présentant un cadre de vie plutôt agréable dans un contexte fortement urbanisé.
Un parc immobilier attractif.
Aujourd’hui, Sannois est décidée à relancer son économie et met en place un politique volontariste pour bénéficier du projet Grand Paris, entre les Hauts-de Seine et Cergy-Pontoise qui constituent de grands bassins d’emplois très attractifs. A la différence de nombreuses villes périphériques, Sannois ne comporte pas de grands ensembles mais un gros tiers de maisons individuelles et des quartiers piétonniers, mêlant habitat ancien et récent. Sans compter le réaménagement du bâti de certains secteurs ou la construction neuve afin de faciliter l’accession à la propriété en dépit des hausses que connaît la région parisienne.
