Sanary sur mer
Une chapelle dédiée à saint Nazaire.
Suite à la colonisation romaine, ce territoire fut aménagé et permit le développement de l’agriculture et de la viticulture. Ces domaines agricoles primitifs, villae rusticae, faisaient commerce avec l’ensemble de l'Empire, produisant vin et huile d’olive notamment. Au cours du premier millénaire, en dépit des invasions barbares et des incursions sarrasines récurrentes, la région vit s’implanter de nombreux hameaux. Au XIe siècle, une modeste chapelle dédiée à saint Nazaire y fut édifiée alors que l’endroit dépendait d’Ollioules.
Un port pour accueillir les galères royales.
Trois siècles plus tard, une tour de guet y fut construite autour de laquelle s’agglutinèrent plusieurs maisons dont les habitants pouvaient tirer profit en cas de danger. Connue sous la dénomination Sanari, version provençale de Saint-Nazaire, l’agglomération s’étendit peu à peu. En 1668, le village voulut se séparer d’Ollioules et fut autorisée à s’ériger en commune à charge pour ses occupants de construire un port qui pourrait accueillir les galères royales. Un havre qui servit tout autant aux échanges et favorisa l’expansion du bourg malgré les conflits armés, épidémies, hivers rigoureux qui s’y abattirent, sans compter les affres de la Révolution.
La vogue des bains de mer.
En raison de l’envasement progressif du port puis de l’arrivée du chemin de fer au XIXe siècle, Saint-Nazaire connut un lent déclin, achevé par le phylloxéra qui mit à mal ce terroir de vignes. La commune ne comptait alors que 2700 âmes. Mais la vogue des bains de mer, dès le Second Empire, apporta une nouvelle croissance à ces lieux idéalement situés. Hôtels, infrastructures municipales et belles maisons s’y construisirent et en 1890, l'agglomération retrouva son appellation provençale historique, Sanary.
Une destination touristique prisée.
L’entre-deux-guerres et le développement des congés payés permirent à la cité varoise d’accueillir des vacanciers toujours plus nombreux, aussi bien en hiver qu’en été, assurant dès lors son expansion économique mais fut également le refuge d'intellectuels qui fuyaient le régime hitlérien. Le lotissement de villégiature repoussa peu à peu les espaces agricoles et la fin du XXe siècle acheva cette transformation pour faire de Sanary-sur-Mer une destination touristique prisée par les Français et les étrangers.
Un patrimoine architectural et culturel.
Aujourd’hui dotée des structures d’accueil nécessaires aux estivants qui s’y pressent tout au long de l’année, fière de ses six marchés aux innombrables produits locaux mais aussi de ses fêtes, Sanary-sur-Mer a su valoriser les vestiges de son histoire avec la tour romane du XIVe siècle qui abrite aujourd’hui un musée archéologique, ses chapelles ou encore les ouvrages militaire défensifs de la Pointe et du Gros Cerveau. Par ailleurs, les Sanaryens bénéficient de toutes les activités balnéaires et nautiques qu’offrent ses 8 kilomètres de littoral et ses cinq plages sans omettre ses nombreuses installations culturelles et sportives.
Le charme d’une ville provençale authentique.
À une dizaine de kilomètres de Toulon et à 50 km de Marseille, Sanary-sur-Mer offre le charme indéniable d’une ville provençale en bord de mer, avec ses petites places ombragées et ses ruelles typiques, son port de pêche, à proximité de la garrigue et d’un arrière-pays réputé pour ses aspects sauvages. Labellisée quatre fleurs avec le boisement de plus de la moitié de son territoire, la commune varoise présente un parc immobilier hétérogène avec 39% de maisons individuelles et, sans surprise, près de 40% de résidences secondaires.