Salon-de-Provence
était installé sur les bords d’un lac salé qui fut asséché au VIIIe siècle. Possession de l’abbaye Saint-Sauveur de Marseille au IXe siècle, le domaine fut dévasté par les Sarrasins, puis reconquis et doté d’un château construit par les archevêques d’Arles, une forteresse baptisée l’Empéri pour rendre hommage au Saint-Empire romain germanique dont dépendait le domaine.
La ville de Nostradamus.
Un château qui attira paysans et commerçants qui fortifièrent le bourg, doté d’une collégiale Saint-Laurent, puis d’une église dédiée à Saint-Michel au XIIIe siècle. Prospère aux siècles suivants grâce au désenclavement routier ordonné par le roi René, comte de Provence, la petite ville bénéficia de la construction du canal de Craponne, drainant l’eau de la Durance nécessaire aux habitants et aux cultures, période au cours de laquelle Nostradamus, Michel de Nostredame, y vécut et y mourut.
Salon change de nom.
Profitant d’un réel essor économique et démographique, Salon s’étendit dans ses faubourgs jusqu’à se partager entre centre historique et ville nouvelle au-delà des boulevards vestiges des remparts, tirant parti de la révolution industrielle grâce, notamment, à ses fabriques d’huiles et de savon. Son château transformé en maison de correction, Salon-de-Crau transforma son nom en Salon-de-Provence en 1918 et accueillit une base aérienne.
Une ville de tourisme.
Productrice d’huile d’olive depuis toujours, Salon abritait au XIXe siècle des fabriques de savon, des filatures de soie, des blanchisseries et commerçait huile, soie, amande et bétail. Aujourd’hui, l’économie salonaise, tertiaire pour l’essentiel, repose sur quatre parcs d’activités, Agglopole Provence, accueillant par ailleurs l’école de l’air de l’armée et la patrouille de France. Et se montre également touristique grâce à sa proximité de la Provence, de la Camargue, du Luberon, des Alpilles, et de tous les villages typiques alentour.
Patrimoniale et culturelle.
Salon-de-Provence recèle un important patrimoine architectural avec son château du XIIIe siècle, l’église Saint-Michel du XIIIe siècle, la collégiale Saint-Laurent du XIVe siècle, la tour et la porte de l’Horloge du XVIIe siècle, sans compter les vestiges de l’enceinte médiévale. Et offre aux Salonais des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi des instituts universitaires ou de formation supérieure, un conservatoire, mais aussi théâtre et cinéma sans oublier les multiples installations sportives dont un centre nautique, un hippodrome et des complexes omnisports.
Un urbanisme en pleine mutation.
A 50 km de Marseille ou d’Avignon, à une quarantaine d’Aix et d’Arles, desservie par l’autoroute, Salon-de-Provence revitalise son centre-ville grâce à un projet commercial et de loisirs avec cinéma multiplexe, bowling, halles, place piétonne et parking, et réhabilite le quartier de la gare pour en faire un centre d’échanges multimodal et un écoquartier. Entre mer, campagne et montagne, la cité provençale abrite un parc immobilier composé à 39% de maisons individuelles où se côtoient habitat ancien et cours rénovés, immeubles collectifs et constructions récentes.
