Sallanches
Après les invasions barbares, notamment burgondes, un hameau se forma au confluent de deux torrents alors que la christianisation se propageait dans la région. Un petit bourg qui prospéra de son agriculture, de son commerce aussi, protégé par le château des seigneurs du Faucigny et par des remparts dès le XIIe siècle. Au cœur des luttes de territoire entre Genevois, Savoie ou France, Sallanches fut gratifiée, au XIVe siècle, de franchises et autres exemptions de taxes qui assurèrent sa croissance, voyant s’implanter de nombreux châteaux en ce pays de Faucigny, alors vassal de la Savoie.
Un grand centre religieux.
Erigée en baronnie, le domaine de Sallanches formait une enclave française en territoire savoyard pour finalement revenir à ce dernier. Détruite par des incendies aux XVIe et au XVIIe siècles, la ville dut se reconstruire à plusieurs reprises. Mais devint un grand centre religieux au siècle suivant, accueillant des monastères capucin ou ursuline, favorisée par des privilèges octroyés par les ducs de Savoie, attirant dès lors aristocrates et notables tout au long du XVIIIe siècle. Période au cours de laquelle Cordon se détacha de Sallanches pour rejoindre un marquisat.
Une ville qui se reconstruit.
Occupé par la France à la Révolution, le Faucigny revint au royaume de Piémont-Sardaigne après la chute de l’Empire tandis que la Mer de Glace à Chamonix attirait alpinistes, scientifiques mais aussi artistes et notables. Cependant, le XIXe siècle fut difficile pour Sallanches qui souffrit d’épidémies, de crues et d’incendies à répétition qui allaient contraindre la commune savoyarde à se reconstruire. Définitivement annexée à la France en 1860, Sallanches renoua avec la croissance grâce à son commerce et à quelques manufactures agroalimentaires ou textiles puis, au tournant du XXe siècle, horlogères.
Un important bassin économique.
Par la suite, grâce à l’arrivée du chemin de fer puis à la ruée vers l’or blanc, Sallanches devint une destination de villégiature, développant par ailleurs son industrie et son économie tertiaire, dans la banque et l’assurance pour l’essentiel. Favorisée par l’ouverture du tunnel du Mont-Blanc en 1965 et, dix ans plus tard, par la construction de l’autoroute, la commune est devenue aujourd’hui un important bassin d’emplois grâce à ses activités commerçantes, industrielles et, bien sûr, touristiques.
Un patrimoine architectural.
En dépit de l’incendie de 1840 qui ravagea le bourg, Sallanches a su préserver son patrimoine architectural avec, notamment, la collégiale Saint-Charles classée aux Monuments Historiques, l’hôtel de ville du XIXe siècle, le château des Rubins du XIVe siècles, le vieux pont de Saint-Martin du XVIIIe siècle, sans omettre ses innombrables chapelles rurales. Et met à la disposition des Sallanchards des établissements scolaires jusqu’au collège mais aussi un lycée privé, un centre hospitalier, une école de musique et un cinéma multiplexe, ainsi que de nombreuses installations sportives.
Un habitat prisé à des prix modérés.
Porte d’accès au pays du Mont-Blanc, à trois quart d’heure d’Annecy mais aussi de l’Italie ou de la Suisse, desservie par le TGV, Sallanches se situe à quelques encablures de grandes stations de sports d’hiver comme Saint-Gervais, Les Contamines, Megève, Les Houches ou Chamonix. Labellisée trois fleurs, la commune abrite un parc immobilier composé à 11% de résidences secondaires et à 25% de maisons individuelles, et se montre attractive pour les cadres et les professions libérales tout en affichant des tarifs modérés.
