Salbris
Un village gaulois qui sut développer son commerce grâce à ses foires tout au long de l’Empire romain. Après les invasions barbares, bourg dépendant de l’abbaye Saint-Sulpice de Bourges, Salbris fut dotée d’un prieuré, centre d’une seigneurie vassale de la Ferté Imbault, dont les habitants subsistaient d’agriculture vivrière et, accessoirement, du péage sur le gué de la Sauldre. Au cœur de l’Orléanais, le village se développa autour de son église construite au XIIe siècle, demeurant à l’écart des troubles de l’Histoire.
Le manoir de la Rivaulde.
Au XVe siècle, les seigneurs de La Ferté-Imbault construisirent un manoir à la Rivaulde, un édifice qui accueillit, quatre siècles plus tard, le pape Pie VII. Un XIXe siècle qui marqua l’essor de la commune grâce à l’aménagement de la route impériale entre Paris et Toulouse et à l’arrivée du chemin de fer. Au début du XXe siècle, le château de Rivaulde se substitua au manoir médiéval par la volonté de la famille Schneider qui en fit un rendez-vous de chasse très couru par les grands de ce monde.
Une ville d’Histoire.
Dans l’entre-deux-guerres, Salbris entra dans l’Histoire du monde quand Nicolas Sokolov et le prince Orlov qui fuyaient les bolchéviques, s’établirent dans la commune. Grâce à l’implantation d’usines, notamment dans l’armement, Salbris tira profit de la révolution industrielle mais souffrit de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, bénéficiaire d’une situation géographique centrale, la ville diversifie son économie grâce à quatre zones d’activités.
Capitale de la chasse.
A 180 km de Paris et à 40 mn d’Orléans, au cœur d’une région de forêts, de landes, de rivières et d’étangs, réputée pour la chasse, la pêche et les randonnées, Salbris s’enorgueillit de son église Saint-Georges du XIIe siècle ou de la chapelle Notre-Dame de Pitié du XVIe siècle. Et met à la disposition des Salbrisiens des établissements scolaires jusqu’au collège, public et privé, une école de musique, et de très nombreuses installations sportives dont un circuit international de karting et un centre aquatique.
Un habitat typiquement solognot.
A une vingtaine de kilomètres de Vierzon, de Lamotte-Beuvron ou de Romorantin, traversée par la Nationale 20 mais desservie par l’autoroute A71 et par le train qui la place à une heure et demie de Paris, Salbris abrite un parc immobilier composé à 6% de résidences secondaires et à 77% de maisons individuelles où se mêlent maisons de ville et belles propriétés, habitat typiquement solognot de briques et de pans de bois, et lotissements pavillonnaires, fière par ailleurs d’avoir accueilli en son temps Django Reinhardt.