Sainte-Maxime
Mais les invasions barbares et sarrasines récurrentes, aux premiers siècles de notre ère, allaient mettre à mal les hameaux de Revest, Sainte-Maxime et Saint-Pierre-de-Miramas. Un territoire échangé aux XIIIe siècle par l’évêché de Fréjus à l’abbaye de Lérins qui y célébra tous les ans Sainte Maxime dans la chapelle du prieuré.
Une côte désertée.
A cette époque, Saint-Pierre-de-Miramas, la plus ancienne, était un castrum, un village fortifié, dépendant des comtes de Provence. Revest était dotée d’un château, tandis que Sainte-Maxime se situait au sommet de la plus haute colline. Mais épidémies de peste et incursions barbaresques incessantes forcèrent les habitants à s’éloigner des côtes, pour n’y revenir qu’au XVIIe siècle, s’installant près de l’église paroissiale et de la Tour Carrée bâtie un siècle plus tôt par les moines de Lérins. Oliviers et vignes en étaient les principales ressources tandis que de plus en plus de paysans tropéziens venaient s’y installer, profitant par ailleurs d’une petite jetée qui servait d’embarcadère.
La réunion de plusieurs hameaux.
A la Révolution, la paroisse de Revest disparut et ses habitants durent opter pour un rattachement à une paroisse voisine. Ils choisirent Sainte-Maxime, réunion des bastides de Sainte-Maxime et de Saint-Pierre-de-Miramas. Bientôt, la construction d’une route départementale et d’un port permit l’essor du commerce maximois avec vins et huiles, liège et bois de la forêt des Maures. Aujourd’hui, n’ayant pas profité de la révolution industrielle, la cité varoise, entourée de vignobles et de domaines AOC Côtes de Provence, se veut également attractive pour le tourisme d’affaires.
Une ville de tourisme et de traditions.
Entre Marseille et Nice, proche du massif des Maures, Sainte-Maxime reste une ville éminemment touristique grâce à ses dix kilomètres de plages, son golf et son casino, son port de plaisance en centre-ville, mais aussi pour son église du XVIIIe siècle et ses musées consacrés aux traditions locales ou à la musique mécanique. Et offre par ailleurs aux Maximois des établissements scolaires jusqu’au collège, un conservatoire de musique et de danse, des salles de spectacles, mais aussi complexes sportifs avec piscine et aqualand, centre équestre et gymnases.
Balnéaire et authentique.
Au sein du golfe de Saint-Tropez, desservie par la gare de Saint-Raphaël à une vingtaine de kilomètres ou par les navettes maritimes, Sainte-Maxime conjugue cité balnéaire et village authentique grâce à ses paysages typiques et ses collines boisées alentour. Et abrite un parc immobilier composé à 59% de résidences secondaires et à 45% de maisons individuelles, entre maisons de ville le long des ruelles du centre ancien, belles villas et lotissements récents sur la route de Draguignan.