Sainte-Geneviève-des-Bois
...conduisant à la construction de petits oratoires à sa gloire, dont une chapelle au cœur de la forêt de Séquigny, prémices de la paroisse de l’actuelle Sainte-Geneviève-des-Bois. Ou bien, selon d’autres auteurs, s’agissait-il de l’apparition soudaine d’une source sous les pieds de la sainte lors de son passage. Quoiqu’il en fût, un petit hameau de quelques bûcherons s’établit autour de cet édifice religieux, bientôt rejoint par un château seigneurial. Un patrimoine architectural qui fut en grande partie détruit par la Révolution et il fallut attendre l’arrivée du chemin de fer pour que la ville connût ses premiers développements, et urbains, et démographiques.
Une démographie largement positive.
Dans les années 1920, Sainte-Geneviève-des-Bois profita enfin de l’expansion de Paris quand de nombreux travailleurs parisiens vinrent s’y établir, s’attachant à construire de petites maisons qui prirent peu à peu le pas sur la forêt. On y édifia un marché couvert, un hôtel de ville, une église russe orthodoxe, pour faire face à une démographie qui ne cessa d’augmenter, notamment durant les Trente Glorieuses. Aujourd’hui, la plus grande part des Génovéfains travaillent dans le tertiaire, pour la moitié en dehors de la ville même si cette dernière comporte des centaines d’entreprises implantées dans des secteurs très diversifiés.
Un vaste bassin d’emplois.
Et si la majeure partie de l’habitat date d’une cinquantaine d’années, la ville n’en possède pas moins plusieurs bâtiments historiques dont un donjon du XIVe siècle, seul reste de l’ancien château, une orangerie du XVIIe siècle. Sise à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale, accessible par le RER, Sainte-Geneviève-des-Bois se situe à proximité d’un centre commercial qui profitent aux Génovéfains dont un grand nombre y travaille, des habitants qui apprécient l’important réseau scolaire de la ville et ses multiples infrastructures sportives dont un stade nautique.
Attractive pour les travailleurs parisiens.
Avec un parc immobilier partagé équitablement entre maisons individuelles et appartements, Sainte-Geneviève-des-Bois offre un habitat financièrement accessible, même si les prix varient sensiblement d’un quartier à l’autre, entre zones pavillonnaires et grands ensembles, qui attire de plus en plus les travailleurs de la capitale en quête d’un environnement plus vert à quelques encablures des vestiges de la forêt de Séquigny.