Saint-Sébastien-sur-Loire
Au XIIe siècle, sur la rive gauche de la Loire, Agniona se forma autour de son église, remplacée deux siècles plus tard par un nouvel édifice religieux dédié à Saint-Sébastien, un martyr réputé protecteur contre la peste depuis qu’il avait sauvé Rome de ce mal endémique. Un prieuré bénédictin s’implanta près du village, participant de son essor, bientôt rejoint par des demeures seigneuriales qui formèrent autant de hameaux, futurs quartiers de la ville. Après avoir durement souffert des guerres franco-anglaises, le village adopta le nom de son saint patron et devint Saint-Sébastien d’Aigne.
Un haut lieu de culte.
Pourtant, la peste décima la région aux premières heures du XVIe siècle, contraignant les Nantais à se rendre en procession à Saint-Sébastien, porteurs d’une bougie aussi longue que le périmètre de la ville. Une cérémonie qui se répéta tous les 20 janvier, jour de la fête du saint, un événement dont l’importance s’étendait bien-au-delà des limites du pays comme en atteste Rabelais dans Gargantua. D’autant que Saint-Sébastien constituait par ailleurs une étape sur la route de Compostelle ou du Mont-Saint-Michel, bourg rural qui subsistait de ses maraîchages et de la vigne, mais aussi de pêcheries et de moulins.
Une ville d’Histoire.
Rattachée à la couronne de France au XVIe siècle à l’instar de la Bretagne, la petite ville poursuivit son destin, voyant se multiplier les belles demeures des négociants et autres armateurs. A la Révolution, réfractaires aux idées républicaines, les Sébastiennais rejoignirent la rébellion vendéenne, et perdirent le hameau de Saint-Jacques qui revint à Nantes. En 1795, le traité de paix entre Vendéens et Républicains fut signé à Saint-Sébastien, permettant un nouvel essor économique à cette dernière qui vit s’implanter quelques manufactures agroalimentaires.
Une urbanisation tardive.
Au milieu du XIXe siècle, Saint-Sébastien comptait 1900 habitants. Pourtant, en dépit de l’arrivée du chemin de fer, la commune resta à l’écart de la révolution industrielle, rebaptisée Saint-Sébastien-sur-Loire dans l’entre-deux-guerres. Après avoir été bombardée au cours de la dernière guerre, la commune s’urbanisa peu à peu, les terres agricoles cédant la place aux lotissements. Aujourd’hui, membre de la communauté urbaine de Nantes Métropole, Saint-Sébastien-sur-Loire abrite plusieurs zones d’activités et près de 500 PME-PMI.
Un riche patrimoine architectural.
Desservie par le périphérique et le tram-train nantais, par plusieurs autoroutes, à un quart d’heure de l’aéroport Nantes-Atlantique, Saint-Sébastien-sur-Loire a conservé un important patrimoine architectural des quatre derniers siècles. A moins de 50 km de la côte et de Pornic, elle met à la disposition des Sébastiennais de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi trois établissements d’enseignement supérieur, une école de musique, deux salles de spectacles, sans compter les multiples installations sportives.
Un habitat très prisé.
Dotée de nombreux espaces naturels qui couvrent un quart de son territoire, Saint-Sébastien-sur-Loire bénéficie depuis quelques années de plusieurs projets immobiliers d’envergure au sein des huit quartiers qui la composent. Une commune qui abrite un parc immobilier composé à 70% de maisons individuelles où se mêlent copropriétés de standing et résidences récentes, habitat ancien et belles demeures, qui attirent des Nantais soucieux de profiter de prix accessibles en milieu urbain.