Saint-Raphaël
Au début de notre ère, Forum Julli, future Fréjus, était devenue un bourg fortifié situé le long de la voie aurélienne, tandis que le site de Saint-Raphaël, baptisé Epulas, abritait les maisons de villégiature de riches patriciens. Après les invasions barbares qui succédèrent à la chute de l’Empire, la côte varoise se christianisa mais souffrit des incursions récurrentes des Sarrasins. Et ce ne fut qu’à la fin du premier millénaire que s’implantèrent des monastères qui participèrent de l’essor économique et démographique du lieu.
Un essor difficile.
Dépendant des abbayes de Saint-Victor de Marseille et de Lérins, le village de Saint-Raphaël s’étendit autour de son église. Mais les épidémies de peste, les attaques pirates sans compter les exactions des troupes de Charles Quint en guerre contre François Ier mirent à mal toute la Provence. Au XVIIe siècle, alors que le bassin de Fréjus s’envasait peu à peu, Saint-Raphaël sut tirer profit de son port de pêche avant d’être ravagée à deux reprises par les troupes autrichiennes au siècle suivant en dépit de son fort défensif.
Une ville d’Histoire.
Brièvement rebaptisée Barraston à la Révolution, Saint-Raphaël entra dans l’Histoire quand Bonaparte y accosta à son retour de la campagne d’Egypte, hébergeant à nouveau l’Empereur quinze ans plus tard lors de son exil à l’île d’Elbe. Tout au long du XIXe siècle, Saint-Raphaël se développa peu à peu grâce à ses activités commerciales mais il fallut attendre la fin du siècle pour que le village se transforme en station balnéaire réputée. Partagée entre le quartier du port occupé par les pêcheurs et le vieux village, la cité varoise devint un lieu de villégiature prisé.
Un lieu de villégiature prisé.
Belles demeures bourgeoises aux styles architecturaux hétérogènes, casinos et hôtels de luxe s’y multiplièrent pour accueillir grands de ce monde mais aussi artistes et intellectuels qui aimaient à profiter d’un climat exceptionnel. Lieu du débarquement en Provence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Raphaël fut libérée le 15 août 1944 et put alors tirer profit de l’essor des congés payés. Aujourd’hui, première ville touristique du Var, dotée par ailleurs de cinq zones d’activités dont un important technoparc, la commune reste un pôle économique important.
D’importants équipements publics
Labellisée Port de plaisance exemplaire, dotée d’un palais des congrès et d’un casino, Saint-Raphaël est également fière de son patrimoine historique avec, notamment, son église médiévale, la basilique Notre-Dame de la Victoire du XIXe siècle ou encore son musée archéologique municipal. Et met à la disposition des Raphaëlois des établissements scolaires jusqu’au lycée, public et privé, mais aussi un IUT et un CREPS, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, un centre hospitalier, le théâtre du Forum et des cinémas, sans omettre les innombrables installations sportives avec base nautique, stade d’honneur, golf et tennis.
Un immobilier forcément recherché.
Dotée de quelque 35 km de façade maritime, desservie par l’autoroute et par le TGV qui place la ville à moins de 5 heures de Paris, à 70 km de l’aéroport international Nice-Côte d’Azur, Saint-Raphaël bénéficie d’un environnement privilégié au cœur du massif forestier de l’Esterel. Labellisée trois fleurs, elle abrite 10 hectares d’espaces verts et quatre grandes plages de sable, ainsi que de nombreux sentiers de randonnées dont la corniche d’or qui la relie à Cannes par le bord de mer. Et présente un parc immobilier composé à 46% de résidences secondaires et à 36% de maisons individuelles où se côtoient les hameaux des faubourgs de la ville, belles villas et résidences de standing.