Saint-Priest
Mais la chute de l’Empire, puis les invasions burgondes et franques désertifièrent la région qui renaquit avec l’instauration du système féodal et l’implantation de monastères. Près d’une église bâtie à la fin du Xe siècle et dédiée à Saint Priest, évêque de Clermont d’Auvergne, un hameau se forma sur les terres défrichées par les moines de l’abbaye d’Ainay. Un domaine qui souffrit des luttes territoriales entre Dauphiné et Savoie, avant que cette dernière ne cède les droits seigneuriaux du Velin au chevalier Humbert Richard au début du XIVe siècle.
Un village décimé.
Peu après, le Velin revint au Dauphiné tandis que le pays voyait sa population divisée par deux suite aux épidémies de peste, aux incursions des compagnies de routiers aussi. Au XVe siècle, la maison forte de Saint-Priest fut transformée en château et dotée d’une tour défensive. Puis, deux siècles plus tard, le domaine fut vendu à Jacques Guignard, prévôt des marchands de Lyon, qui remania le château pour le rendre davantage habitable mais n’y séjourna guère, pas plus que ses descendants au cours des deux siècles suivants.
Une industrialisation tardive.
Suite à la défaite de Sedan, la périphérie lyonnaise s’équipa de forts défensifs, notamment à Saint-Priest, alors que la petite commune comptait en cette fin de XIXe siècle, 2000 habitants environ. Des paysans pour l’essentiel qui subsistaient du maraîchage destiné à Lyon, de cultures céréalières et de la vigne, de l’élevage et de production laitière aussi. Si quelques manufactures s’implantèrent au début du XXe siècle, ce fut dans l’entre-deux-guerres que Saint-Priest entra de plain-pied dans la révolution industrielle.
Au cœur du Grand Lyon.
Des usines s’y établirent, doublant le nombre d’habitants en une dizaine d’années, contraignant la commune à s’urbaniser et à se moderniser, cédant après-guerre à la politique des grands ensembles. Période au cours de laquelle Saint-Priest quitta le département de l’Isère en faveur du Rhône. Aujourd’hui, la cité rhônalpine abrite plusieurs parcs d’activités où sont installées quelque 1600 entreprises, PME-PMI ou grands noms de l’industrie, tirant par ailleurs profit de l’expansion du Grand Lyon.
De riches équipements.
Sur un territoire équitablement partagé entre espaces naturel, économique et résidentiel, Saint-Priest a su conserver son patrimoine avec, notamment, le château classé aux Monuments Historiques et son parc à la française, le fort ou encore l’église paroissiale. Desservie par le tramway et les bus lyonnais, par le train, proche de deux aéroports, la commune met à la disposition des San-Priots des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi l’université Lyon II et l’IUT Lumière, un théâtre et des salles de spectacles, sans compter les multiples installations sportives d’une grande ville.
Un habitat singulièrement attractif.
Cinquième ville de l’agglomération lyonnaise, Saint-Priest reste une commune agréable grâce à ses 15 hectares de surfaces boisées et aux 20 hectares de prairies naturelles. Une cité rénovée, labellisée trois fleurs, dotée d’un cœur de ville authentique très prisé par les Lyonnais, qui présente un parc immobilier singulièrement attractif, composé à 27% de maisons individuelles où se côtoient de nombreux immeubles collectifs de construction récente, les maisons anciennes du vieux village, des lotissements écologiques et des secteurs pavillonnaires.