Saint-Pierre-le-Moûtier
...un édifice dévoué à Saint-Pierre par des Bénédictins de Saint-Martin d’Autun, autour duquel s’agglomérèrent quelques maisons. Dénué de fortifications et de moyens défensifs, le petit bourg fut régulièrement rançonné par les brigands de passage, voire les seigneurs locaux, et les moines durent faire appel au roi de France pour se protéger, abandonnant au passage une bonne part de leurs prérogatives domaniales au profit d’une enceinte et de tours.
Une ville johannique.
Siège d’un bailliage royal par la grâce de Philippe Auguste, Saint-Pierre-le-Moûtier tomba aux mains des Anglais au cours de la guerre de Cent Ans, qui en furent chassés par Jeanne d’Arc en 1430, faisant ainsi de la cité nivernaise une ville johannique. Bien qu’occupée brièvement par des Protestants, Saint-Pierre-le-Moûtier souffrit peu des guerres de Religion et connut un tel essor que sa juridiction devint présidiale, une cours de justice finalement transférée à La Charité. A la Révolution, brièvement rebaptisée Brutus-le-Magnanime, elle perdit ses fonctions de ville royale, obligeant moines et religieux à quitter les lieux, cédant son rôle administratif à Nevers.
Agricole et tertiaire.
Profitant très tôt d’une charte de commune, Saint-Pierre-le-Moûtier sut tirer parti de son commerce et de son agriculture et comptait, au milieu du XIXe siècle, deux mille cinq cents habitants environ, avec une économie de commerce de céréales, de fourrage et d’élevage, sans bénéficier de la révolution industrielle. Aujourd’hui, encore agricole à près de 30%, dotée de quelques entreprises agroalimentaires, la cité bourguignonne abrite un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel.
Un patrimoine architectural.
Ville d’étape sur l’une des routes de Saint-Jacques de Compostelle, Saint-Pierre-le-Moûtier offre un patrimoine historique intéressant avec, notamment, les tours de l’ancienne place forte, l’église Saint-Pierre du XIIe siècle, le cloître du couvent des Ursulines du XVIIe siècle, le présidial devenu hôtel de ville, et plusieurs châteaux de différentes époques. A vingt minutes de Nevers, à deux pas du circuit automobile de Magny-Cours, à l’écart des grands axes routiers, la cité nivernaise demeure attractive pour les touristes et les futurs Saint-Pierrois.
Un cadre idéal.
Au cœur du Nivernais, dans une région réputée pour son cadre de vie, à deux pas de la forêt de Mussy, Saint-Pierre-le-Moûtier abrite un parc immobilier composé à moins de 5% de résidences secondaires et à 80% de maisons individuelles, et offre un habitat hétérogène entre vieille ville et constructions récentes en périphérie.
