Saint-Julien-lès-Metz
Un territoire riche de son agriculture bien sûr, mais aussi de son artisanat et du commerce. Mais les invasions barbares mirent à mal cette prospérité et Metz devint alors le berceau des Carolingiens avant d’être rattachée au Saint Empire romain germanique. La prospérité revint avec la christianisation et Saint-Julien, limitrophe de Metz (lès signifie près de) dut attendre le XIe siècle pour échapper au pouvoir des évêques de la capitale messine. Le début du XIVe siècle marqua les dévastations engendrées par les luttes de pouvoir entre ducs de Bar, de Luxembourg, de Lorraine et différents comtés sans oublier les puissances ecclésiastiques.
Un village déplacé.
Le XVIe siècle ne fut pas davantage favorable à Saint-Julien qui fut rasée par le duc de Guise à l’approche de Charles Quint. Puis, au siècle suivant, la guerre de Trente Ans apporta son lot de ruines avant de se conclure par le traité de Munster qui donna naissance à la province des Trois-Evêchés. Permettant ainsi à Saint-Julien de tirer profit de Metz la bourgeoise. Mais dans les années 1730, le village fut entièrement déplacé, église et presbytère inclus, sur le coteau opposé pour permettre la construction du fort de Belle-Croix. Un bâtiment défensif qui fut rejoint en 1867 par le fort de Saint-Julien.
Au cœur de la Seconde Guerre mondiale.
Suite à la défaite de 1870, la Moselle fut rattachée à l’Allemagne, marquant le déclin de son économie, tandis que la Lorraine s’industrialisait et s’urbanisait. Les Saint-Juliennois subsistaient alors de leurs tanneries, tuileries, fabrique de colle et moulin à farine mais connurent les affres des deux guerres mondiales notamment lors de la bataille de Metz quand le fort de Belle-Croix, forteresse tenue par les Allemands, fut assiégée par les troupes Alliées. La fin de XXe siècle et la désindustrialisation contraignirent la région messine à reconsidérer son économie qui reste aujourd’hui encore un grand centre de production et de recherche.
Une situation géographique privilégiée.
A moins d’une heure et demie de Paris par le TGV, bénéficiant de la prospérité et des infrastructures de sa puissante voisine, notamment de son centre universitaire et de ses technopôles, Saint-Julien-lès-Metz abrite aujourd’hui près de 300 entreprises et profite de sa situation géographique à quelques encablures de l’Allemagne bien sûr, mais aussi de la Belgique et du Luxembourg. Une commune particulièrement bien équipée avec un cinéma de 14 salles, un bowling, une salle de spectacles, qui présente par ailleurs un parc immobilier composé à 68% de maisons individuelles.