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ST JEAN DE VEDAS

Saint-Jean-de-Védas

Publié le 25/02/2013 - Mis à jour le 24/11/2016
Alors que la conquête des Gaules avait désenclavé cette région peu avant notre ère, de nombreux domaines agricoles, des villae rusticae, s’implantèrent le long des voies romaines.
Informations
Département : Herault (34)
Région : LANGUEDOC-ROUSSILLON
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : LANGUEDOC-ROUSSILLON
Prix moyen du marché : 758 €
Les biens en vente
Région : LANGUEDOC-ROUSSILLON
Prix moyen du marché : 206 682 €

Dont la villa Vedatio qui résista aux invasions barbares et apparut dans l’Histoire au XIe siècle, possession de l’évêché de Maguelone qui avait établi une résidence d’été sur le domaine du Terral. Petit village agrégé à son château seigneurial, le domaine de Saint-Jean se partageait entre dépendance épiscopale et fief laïc avant qu’il ne soit uni au milieu du XIVe siècle sous la suzeraineté ecclésiastique. Un bourg qui subsistait de son agriculture de céréales, d’oliviers et d’élevage, de l’exploitation de carrières de pierres puis de vignes à partir du XVIIe siècle.

Un village rural.
Au milieu du XIXe siècle, Saint-Jean-de-Védas comptait 650 habitants et connut un premier essor économique avec l’arrivée du chemin de fer même si la guerre de 1870 puis la crise du phylloxéra allaient y mettre un terme. Village rural tenu à l’écart de la révolution industrielle en dépit de l’expansion de Montpellier toute proche, la commune accueillit ses premiers lotissements après-guerre, bâtis par des Montpelliérains en quête d’un cadre de vie plus agréable, bientôt rejoints dans les années 1960 par les rapatriés d’Algérie qui allaient apporter une nouvelle dynamique à l’économie régionale.

Une population qui double en vingt ans.
Tirant enfin profit du développement de sa puissante voisine et de ses infrastructures universitaires,  Saint-Jean-de-Védas substitua peu à peu à ses terres agricoles des manufactures et une urbanisation moderne, doublant sa population au cours des deux dernières décennies du XXe siècle. Aujourd’hui, la commune a conservé une partie de ses vignes, et abrite la zone industrielle de la Lauze et quelque 850 entreprises.

De nombreuses infrastructures.
Limitrophe de Montpellier, desservie par le tramway montpelliérain et par l’autoroute, Saint-Jean-de-Védas met à la disposition des Védasiens de nombreuses infrastructures. Environnementales avec le parc du Terral et son jardin de Pierre et d’Eau ou son parcours arboretum, et publiques avec des établissements scolaires jusqu’au collège, des écoles municipales de musique et d’arts plastiques, le théâtre du Chai du Terral, et de multiples installations sportives avec piscine, stades et arènes.

Un parc immobilier plutôt récent.
A 230 km de Toulouse et à 170 km de Marseille, mais aussi, à une dizaine de kilomètres de la station balnéaire de Palavas-les-Flots, Saint-Jean-de-Védas abrite un parc immobilier plutôt récent, composé à 88% de maisons individuelles, où se mêlent des immeubles collectifs des années 1990, des lotissements modernes avec bâtiments mitoyens ou de standing, voire quelques maisons anciennes rénovées.

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