Saint-Jean-de-Monts
Au sein de cet archipel, l’île de Monts abritait un village formé autour de son église dédiée à Notre-Dame. Une paroisse qui fut démembrée au XIVe siècle pour créer celle de Saint-Jean, un territoire rural et agricole qui subsistait de la culture du blé et de l’élevage bovin. Et qui souffrit au début du XVIIe siècle, lors des guerres de Religion, des attaques des troupes royales contre les Protestants. Des exactions qui se répétèrent à la Révolution dans une région déchirée entre révolutionnaires et monarchistes, ce qui valut la destruction de l’église Saint-Jean.
Un territoire enfin désenclavé.
Le XIXe siècle fut davantage bénéfique à Saint-Jean qui accueillit un collège impérial fondé par Napoléon avant qu’il ne soit déplacé, une décennie plus tard, à la Roche-sur-Yon. Enfin désenclavée par la construction de routes qui remplaçaient les sentiers au cœur des marais, la petite commune s’appliqua à fixer les dunes. D’autant que la vogue des bains de mer favorisait la construction de lotissements au bord de l’Océan et que la pêche côtière connaissait un nouvel essor.
Une ville de villégiature.
Au tournant du XXe siècle, Saint-Jean comptait 4500 habitants installés entre marais agricoles et forêt domaniale. Puis renoua avec la croissance dans l’entre-deux-guerres grâce à sa station balnéaire fréquentée par des artistes et des notables qui s’y firent construire des centaines de résidences secondaires, bientôt rejoints par les bénéficiaires des congés payés. Occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Jean tira profit des Trente Glorieuses, voyant sa population doubler en une cinquantaine d’années.
Une destination touristique appréciée.
Ville de tourisme très prisée en période estivale, Saint-Jean-de-Monts abrite également plusieurs zones d’activités à vocation industrielle, artisanale ou de services. Et dispose de nombreux atouts environnementaux grâce aux 700 hectares de sa forêt et au marais breton. Par ailleurs, la cité vendéenne met à la disposition des Montois des établissements scolaires jusqu’au collège, public et privé, une base nautique, l’hippodrome de l’Atlantique, un golf et un centre aquatique.
Un immobilier aux prix accessibles.
A une cinquantaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon ou de Nantes, à 40 km des Sables d’Olonne, Saint-Jean-de-Monts est une station balnéaire familiale, labellisée quatre fleurs. Une petite commune scindée par un cordon dunaire planté de pins aux innombrables pistes cyclables et sentiers pédestres, qui abrite un parc immobilier composé à 79% de résidences secondaires et à 85% de maisons individuelles où se côtoient quelques bâtiments anciens du vieux bourg et les lotissements récents.
