Saint Jean de Luz
En dépit des guerres contre l’Espagne, la ville vécut confortablement de sa pêche et de son commerce, arma des terre-neuviers et des baleiniers, devint une terre d’immigration pour les Juifs expulsés de la péninsule ibérique et continua de prospérer tout au long du XVIIe siècle. Puis la pêche vint à décliner et entraîna une chute drastique de sa population qui se vida des trois-quarts en à peine un siècle. La Révolution allait achever la belle prospérité de la ville, qui souffrait par ailleurs de tempêtes récurrentes.
Une urbanisation réussie.
Mais le XIXe siècle allait signer la résurrection du petit port de pêche grâce à la mode des bains de mer qui permit de relancer l’économie d’une part, et de réhabiliter le patrimoine immobilier d’autre part. L’arrivée du chemin de fer entraîna l’urbanisation des faubourgs, et on vit se construire de petites maisons sur le littoral, un établissement d’hydrothérapie puis, au siècle suivant, casino, golf et autres équipements touristiques, qui suscitèrent la venue de riches bourgeois et d’aristocrates. Un tourisme qui assura l’essor de la ville concomitamment aux zones artisanales et industrielles.
Une ville de contrastes.
Création de nouveaux quartiers, aménagement de la zone industrielle, réhabilitation de la vieille ville, modernisation du port, Saint-Jean-de-Luz a tout misé pour lier développements économiques et touristiques. Et associer vacances populaires aux équipements hauts de gamme dont un centre des congrès indispensable au tourisme d’affaires. Ne négligeant pas pour autant ses habitants, avec un réseau scolaire dense de la maternelle au lycée, des stades de foot et de rugby, des gymnases et même un skate park.
Une image dynamique.
Car Saint-Jean-de-Luz n’est pas seulement une ville appréciée par les seniors ou une population bayonnaise soucieux d’un environnement paisible. Elle a su établir une image dynamique en favorisant les sports de glisse, notamment le surf, accueillant sur son sol des entreprises spécialisées internationales. Ce qui lui confère une démographie positive, et un prix de l’immobilier relativement élevé pour sa région, notamment dû au fort pourcentage de résidences secondaires pour un habitat fortement contrasté d’un quartier à l’autre, avec un quart de maisons individuelles.