Saint-Jean-de-Braye
...profitant du commerce de leur agriculture avec la puissante ville voisine. Des paysans qui défrichèrent un territoire marécageux et forestier, cultivaient les céréales. Expliquant dès lors la création de Saint-Jean-sur-Bionne, l’ancien nom de Saint-Jean-de-Braye, au tournant du premier millénaire, lieu de passage sur les voies romaines depuis toujours. Une église fut construite, un monastère s’implanta, participant à l’aménagement du territoire et à sa croissance économique.
Un centre-ville créé de toutes pièces.
Au fil du temps, si Orléans devint de plus en plus industrieuse, surtout à partir du XVIIe siècle, Saint-Jean-de-Braye se transforma peu à peu en lieu de villégiature pour les notables et bourgeois orléanais qui y construisirent de riches demeures. Au XIXe siècle, la ville n’était encore qu’une dispersion de hameaux qui se dota enfin d’une mairie au cœur de ce territoire partagé entre champs et habitat épars. Pourtant, ce ne fut que dans les années 1980 que la commune se dota d’un centre-ville, point de départ d’une urbanisation.
Une ville agricole et industrieuse.
Village agricole de vignes puis de vergers depuis toujours, profitant du trafic fluvial, Saint-Jean-de-Braye connut l’implantation de manufactures sur son territoire au XXe siècle, avec fonderie, céramique, métallurgie, bientôt rejointes par une usine d’armement. Aujourd’hui, la ville en plus de son maraîchage, son horticulture, ses vergers, et de ses emplois du tertiaire, tire parti d’un parc technologique et d’une zone d’activité, siège de nombreux entreprises de cosmétique et d’informatique notamment.
Une urbanisation volontaire.
Commune membre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, Saint-Jean-de-Braye abrite une église du XIIIe siècle, plusieurs petits châteaux au sein d’un territoire particulièrement étendu, servi par une dynamique économique et démographique qui accélère son urbanisation : bords de Loire aménagés, tramway, écoquartier en centre-ville. Des Abraysiens qui profitent des infrastructures orléanaises mais aussi du canal d’Orléans qui traverse la ville le long de la Loire.
Un immobilier attractif.
Avec une urbanisation essentiellement pavillonnaire, même si la moitié de l’habitat se compose d’immeubles collectifs, Saint-Jean-de-Braye se partage entre vieux bourg résidentiel, demeures bourgeoises sur les bords de Loire, centre-ville créé de fraîche date, et ville nouvelle avec maisons mitoyennes ou lotissements dans un parc immobilier postérieur à la Seconde Guerre mondiale à 90%. Une ville qui se montre particulièrement attractive pour la population active orléanaise.
