Saint-Girons
Des Romains qui y fondèrent des oppidums dont la future Saint-Lizier, située sur un promontoire, au bas de laquelle se forma un faubourg près d’un oratoire dédié à Saint Gerontius. Dévastés par les invasions barbares puis sarrasines, village et faubourgs devinrent possession des comtes de Toulouse puis du comté de Foix. Au XIIe siècle, Bourg-Sous-Vic, prémices de Saint-Girons, se développa alors que Saint-Lizier était dévastée par le comte de Comminges qui s’appropria la région.
La capitale du Couserans.
Devenue capitale d’un Couserans qui se détachait peu à peu du Comminges, Saint-Girons se dota d’un château fort et de murailles défensives, s’étendant au point de former un nouveau faubourg baptisé Villefranche. Au XIVe siècle, la cité ariégeoise bénéficia d’une charte de coutumes qui assura son autonomie et son essor avant d’être érigée en vicomté. Mais souffrit néanmoins de ses luttes de pouvoir récurrentes avec l’évêché de Saint-Lizier.
Détruite par un incendie.
Si Saint-Girons avait échappé en son temps au phénomène cathare puis aux guerres de Religion, elle fut néanmoins prise par les Protestants à la fin du XVIe siècle. Et fut en grande partie détruite au début du XVIIIe siècle par un incendie accidentel. A la Révolution, avec la suppression de l’évêché de Saint-Lizier, Saint-Girons connut un nouvel essor, voyant se multiplier manufactures et lotissements. Une croissance soutenue par l’arrivée du chemin de fer et l’implantation de papeteries qui assurèrent l’essentiel de l’économie locale jusqu’à la désindustrialisation de la fin du XXe siècle.
Un environnement privilégié.
Au sein du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, à 40 km de Foix mais aussi de la première station de ski, Saint-Girons mêle patrimoine historique avec ses églises ou le château vicomtal, et équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre hospitalier, une école de musique et de multiples installations sportives. Et abrite un parc immobilier composé à 8% de résidences secondaires et à 65% de maisons individuelles où se côtoient quelques habitations anciennes du vieux bourg et les secteurs pavillonnaires.