Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Mais Sidonum n’entra dans l’Histoire qu’au XIIIe siècle, petit bourg serré autour de son église et d’un prieuré édifiés quelques siècles plus tôt. Un village subsistant d’agriculture et de pêche sur un territoire soumis à la domination anglaise avant de revenir à la France. Dotée d’un port important, Saint-Gilles-sur-Vie prospéra mais, pour avoir cédé à la Réforme, souffrit des guerres de Religion. Période au cours de laquelle les habitants investirent peu à peu l’autre rive du fleuve, un site doté d’une chapelle qui deviendra Croix-de-Vie au XVIIe siècle.
Deux bourgs qui rivalisent.
Alors que Saint-Gilles-sur-Vie était devenue une escale très fréquentée par les navires en provenance de Hollande ou d’Angleterre et abritait notables et bourgeois, Croix-de-Vie accueillait pêcheurs et gens de condition modeste. Mais les révoltes vendéennes, à la Révolution puis en 1815, allaient mettre à mal cette belle croissance, exacerbant les rivalités entre les deux communes. Finalement, un pont fut construit pour relier les deux rives tandis que la contrée se désenclavait peu à peu grâce à l’amélioration du réseau routier.
Un développement touristique.
Au milieu du XIXe siècle, alors qu’elle tirait profit de conserveries et de la pêche à la sardine, Saint-Gilles se vit octroyer quelque trois kilomètres de côte par Brétignolles, lui permettant ainsi de développer son tourisme balnéaire. Une économie touristique bientôt soutenue par l’arrivée du chemin de fer qui valorisa bains de mer et thermes dont profitaient notables et bourgeois qui s’y firent construire de belles villas, rejoints dans l’entre-deux-guerres par les premiers bénéficiaires des congés payés.
Une fusion nécessaire.
En 1967, afin de mutualiser leurs efforts de développement, les communes de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie fusionnèrent pour former Saint-Gilles-Croix-de-Vie, assurant leur essor touristique à mesure que le site se lotissait de résidences secondaires. Aujourd’hui, la commune abrite la zone industrielle de la Bégaudière avec une centaine d’entreprises, près de 400 commerçants, tirant profit du tourisme grâce à ses plages et à son port de plaisance, mais aussi de la construction navale et de la pêche.
Un festival reconnu.
Bien desservie par le réseau routier et par le TGV qui place la ville à trois heures de Paris via Nantes, fière de son festival Saint-Jazz-sur-Vie, Saint-Gilles-Croix-de-Vie recèle de nombreux atouts avec ses ports de pêche et de plaisance, ses quatre plages, ses criques et ses sentiers de randonnée. Et met à la disposition des Gillocruciens des établissements scolaires jusqu’au collège, public et privé, un cinéma de quatre salles, une école de musique mais aussi la maison du pêcheur ou des écrivains de la mer.
Une destination résolument familiale.
A 46 km de La Roche-sur-Yon et à 80 km de Nantes, à une heure de l’île d’Yeu, Saint-Gilles-Croix-de-Vie reste une destination de bord de mer familiale prisée grâce à ses 56 hectares de dunes et à 4,5 km de côte, pour son casino aussi. Labellisée 3 fleurs, la cité vendéenne abrite un parc immobilier composé à 49% de résidences secondaires ou occasionnelles et à 81% de maisons individuelles où se côtoient les belles villas du littoral, l’habitat des vieux quartiers et les lotissements récents.