Saint-Germain-lès-Corbeil
Quelques maisons éparses qui formèrent un oppidum à l’époque gallo-romaine, occupé par les Francs lors des invasions barbares. Alors que la région se christianisait, le hameau de Corbolium se développa autour de son église dédiée à Saint-Vincent, édifiée par l’évêque de Paris, Saint-Germain. Mais les invasions normandes contraignirent les habitants à s’installer sur l’autre rive du fleuve. L’ancien village prit alors le nom de Corbeil-le-Vieux, bientôt rebaptisé Saint-Germain quand une nouvelle église fut construite en hommage au fondateur de la ville, ne formant plus alors qu’un faubourg de la ville nouvelle.
Une ville de commerce.
Rattaché à la couronne de France, le domaine se partageait entre pouvoirs ecclésiastique et laïc, et se développa grâce à son commerce fluvial. Bien qu’à l’abri d’un château construit au début du XIVe siècle par Geoffroy Coquatrix, la ville fut dévastée par la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons puis par les guerres de Religion. Un fief qui passa de main en main au fil des siècles tandis que la contrée, enfin pacifiée par l’avènement de Henri IV, pouvait croître de son artisanat et de ses manufactures. A la Révolution, le domaine fut démembré et vendu à de petits propriétaires qui y subsistèrent de cultures vivrières et de la vigne.
Rurale et résidentielle.
Au XIXe siècle, alors que Corbeil devenait un important site industriel qui tirait profit de l’arrivée du chemin de fer, Saint-Germain-lès-Corbeil demeura rurale et résidentielle. Une situation qui ne devait changer que tardivement, au cours des années 1970, quand des lotissements pavillonnaires s’y multiplièrent, se substituant aux surfaces agricoles. Brièvement rattachée à la ville nouvelle de Melun-Sénart, Saint-Germain-lès-Corbeil devint attractive pour les travailleurs citadins en quête de verdure, et vit ainsi sa population décupler en une vingtaine d’années.
Un immobilier très prisé.
A une trentaine de kilomètres au sud-est de Paris, proche d’Evry et limitrophe de Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lès-Corbeil abrite quelque 40 hectares de forêts, soit 10% de sa superficie. Et met à la disposition des Saint-Germinois des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique, et de multiples installations sportives dont un golf 18 trous. Desservie par la Francilienne, mettant à profit les nombreuses infrastructures de Corbeil, la commune abrite un parc immobilier composé à 89% de maisons individuelles.