Saint-Germain-en-Laye
...bientôt christianisé et siège d’une église puis d’un monastère au tournant du millénaire. Louis VI y bâtit un château, détruit au cours de la guerre de Cent Ans, tandis que la ville était régulièrement attaquée par les Anglais. Lieu de résidence royale et d’une forteresse édifiée par Charles V, du mariage de François Ier avec la reine Claude et de la naissance de son fils Henri II qui fut le bâtisseur du nouveau château terminé sous Henri IV, la ville comptait alors près de 2500 habitants.
Résidence royale.
Au voisinage des rois et des princes, Saint-Germain-en-Laye s’enrichit, notamment grâce à l’implantation d’une manufacture de glaces par Charles IX, devenu centre politique quand la Paix de Saint-Germain y fut signée, précédant pourtant de quelques mois le massacre de la Saint-Barthélémy. Grâce à Henri IV, Saint-Germain-en-Laye fut exemptée de toutes charges ou impôts, privilèges qui subsistèrent jusqu’à la Révolution puis, avec Louis XIII, elle prospéra avant que Louis XIV qui conservait un mauvais souvenir de la Fronde et évitait Paris, ne privilégia Saint-Germain qu’il entreprit de magnifier. Des transformations qui ralentirent à mesure que Versailles se construisait, signant dès lors le déclin de la ville, de sa démographie d’abord, de son économie ensuite.
Une ville bourgeoise.
Devenue une ville bourgeoise de province, sa croissance à nouveau mise à mal par la perte de ses privilèges à la Révolution, Saint-Germain-en-Laye fut brièvement rebaptisée Montagne du Bel-Air avant de phagocyter la commune de Saint-Léger située au sud. Devenu école militaire sous Napoléon, puis prison militaire après 1830, le château fut aménagé en musée une trentaine d’années plus tard. Quant à la ville, occupée pendant la guerre de 1870, elle connut le même sort lors de la Seconde Guerre mondiale avant d’être bombardée.
Un important bassin d’emplois régional.
Au milieu du XIXe siècle, Saint-Germain-en-Laye comptait douze mille habitants, et ne profita guère de la révolution industrielle en dépit de l’arrivée précoce du chemin de fer, ville de rentiers et de garnison, réputée pour sa foire des Loges qui réunissait jusqu’à quinze mille personnes. Aujourd’hui, commune riche et bourgeoise, Saint-Germain-en-Laye constitue un important bassin d’emplois régional, tertiaire en quasi-totalité avec commerces et services, administration, pôle de santé, éducation.
Une commune très prisée.
La sous-préfecture des Yvelines est aujourd’hui une ville résidentielle très prisée, appréciée pour ses quelque sept cents commerces, ses établissements scolaires dont un lycée international réputé, par ailleurs siège de nombreuses entreprises internationales. Par ailleurs, les Saint-Germanois profitent du deuxième massif forestier du département, d’un impressionnant patrimoine historique avec les terrasses dessinées par Le Nôtre sur près de 2,5 km, le château, ses musées dont la maison natale de Claude Debussy. Sans compter les multiples équipements publics avec piscine olympique, golf, le siège du club de football PSG, ou encore le futur pôle de recherche et d’enseignement supérieur qui fera de Saint-Germain-en-Laye une ville universitaire.
Un habitat de qualité.
A 25 km et à 30 mn de Paris, Saint-Germain-en-Laye offre un cadre de vie et une situation géographique idéaux avec un secteur sauvegardé de 65 hectares dans le centre historique, de très nombreux hôtels particuliers reflets des XVIIe et XVIIIe siècles et autres demeures bourgeoises, mais aussi des maisons cossues en bordure de forêt, des pavillons et petits habitats collectifs en périphérie, dans un parc immobilier d’après-guerre pour les deux tiers, composé à 18% de maisons individuelles.