Saint-Fons
Profitant de sa situation géographique idéale dans le couloir rhodanien, passage obligé entre le Sud et le Nord, la capitale des Gaules vit s’implanter en périphérie de nombreux domaines agricoles près desquels se formèrent des hameaux. Désertifiée par les invasions barbares, la région lyonnaise renoua avec la croissance, économique et démographique, dès le IXe siècle, à l’ombre du pouvoir ecclésiastique. Au tournant du deuxième millénaire, simple écart de Vénissieux, Saint-Fons accueillit un hospice.
Un relais de poste.
Grâce à l’installation d’un important relais de poste au XVe siècle, Saint-Fons se développa, multipliant les auberges et les petits métiers nécessaires à ces activités. Forte d’une intense activité fluviale, la petite ville accueillit moulins et guinguettes, et subsista jusqu’au XIXe siècle de ses manufactures artisanales avec tuileries et réparations de bateaux, de ses vignes aussi. Puis, quand Lyon repoussa en périphérie ses industries lourdes, notamment chimiques, Saint-Fons se métamorphosa en petite ville ouvrière qui comptait déjà 3000 habitants en 1870.
Une commune enfin autonome.
Après avoir intégré le département du Rhône au milieu du XIXe siècle à l’instar de Vénissieux, Saint-Fons acquit son autonomie et devint une commune à part entière grâce à son fort développement industriel. Accueillant de nombreuses usines, notamment de colorants ou de produits pharmaceutiques dont l’aspirine reste l’emblème, Saint-Fons se lotit peu à peu de logements ouvriers et vit croître sa population. Aujourd’hui, sur un territoire entièrement urbanisé à l’entrée sud de Lyon, la cité rhônalpine est restée industrielle.
Un immobilier rénové.
Limitrophe de Lyon et de Vénissieux, desservie par le train et les tramway et bus lyonnais, Saint-Fons met à la disposition des Saint-Foniards des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique, un théâtre et un centre d’arts plastiques ainsi que de multiples installations sportives. Et abrite un parc immobilier composé à 18% de maisons individuelles au sein de trois quartiers, l’Arsenal, les Clochettes et le centre-ville, où se mêlent maisonnettes et petites résidences sur quelques étages seulement et un habitat rénové à quelques encablures de la campagne.