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ST DIE

Saint-Dié-des-Vosges

Publié le 28/11/2012 - Mis à jour le 24/11/2016
Si le massif de la Bure fut sans conteste habité de tout temps, ce fut peu avant notre ère que des Celtes s’y établirent, formant un castrum subsistant d’agriculture et d’artisanat.
Informations
Département : Vosges (88)
Région : LORRAINE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : LORRAINE
Prix moyen du marché : 822 €
Les biens en vente
Région : LORRAINE
Prix moyen du marché : 173 259 €

Devenu bourg gallo-romain, puis christianisée, voyant s’implanter des monastères notamment par Deodatus (Dieudonné en français qui donna son nom à la ville par aphérèse), Saint-Dié fut confiée au comte de Chaumontois par Lothaire, roi de Lorraine. Une ville qui gagna une réelle indépendance, se ceignit de remparts, accueillit templiers et Juifs avant de les chasser, souffrant des guerres récurrentes avec les ducs de Lorraine, d’épidémies, puis de l’invasion bourguignonne au XVe siècle.


Une ville qui se reconstruit.
Saint-Dié connut une période de répit qui s’acheva une nuit d’été 1554 avec l’incendie presque total de la ville. Reconstruite, la cité lorraine reprit son ascension, mais eut à subit l’occupation suédoise à plusieurs reprises, des troubles de guerre auxquels s’ajoutèrent famines et épidémies. Passant du duché de Lorraine à la France à plusieurs reprises, Saint-Dié bénéficia au XVIIIe siècle d’une profonde urbanisation, notamment grâce à Stanislas, roi de Pologne. Finalement française, Saint-Dié devint le siège d’un évêché peu avant la Révolution, et vit son nom brièvement transformé en Ormont. Occupée par les Allemands à trois reprises, Saint-Dié sortit exsangue des deux guerres mondiales et dut se reconstruire.


De la sidérurgie au tertiaire.
Forte de son exploitation forestière mais aussi de ses manufactures textiles, Saint-Dié était surtout une ville bourgeoise, qui sut profiter de la révolution industrielle dès 1830 avec, notamment, sidérurgie et métallurgie, mines de fer et de cuivre, et comptait plus de huit mille habitants. Aujourd’hui, après avoir subi la désindustrialisation de la fin du XXe siècle, dans une économie essentiellement tertiaire, Saint-Dié abrite un réseau de PME-PMI dans la distribution, l’agroalimentaire, le bâtiment, au sein de plusieurs zones d’activités.


Au cœur de massifs boisés.
La patrie de Jules Ferry profite aujourd’hui de la ligne Est du TGV et d’une meilleure desserte routière, et offre aux Déodatiens des structures scolaires jusqu’au lycée, une école supérieure d’ingénierie, un IUT, un institut de formation, un centre hospitalier. Et recèle un patrimoine historique digne d’intérêt avec, notamment, la cathédrale, l’église notre-Dame de Galilée du XIIe siècle, la chapelle du petit Saint-Dié du XVe siècle.


Habitat ancien et grands ensembles.
Dans la ville qui a consacré le nom du continent américain dès le début du XVIe siècle dans un ouvrage géographique de référence, quartiers anciens avec bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles, architecture Art Nouveau, côtoient un habitat héritier de l’urbanisme effréné des années 1950, dans un parc immobilier composé à 34% de maisons individuelles.

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