Saint Cyr sur Mer

Probable comptoir commercial hellène, Tauroentum renoua avec la croissance lors de la conquête romaine et vit s’agréger de nouveaux arrivants autour d’un vaste domaine agricole. Une prospérité qui fut mise à mal au III^e siècle quand le village fut englouti avec son port, ses habitations et ses commerces. Provoquant dès lors l’exode des rescapés qui s’installèrent plus loin dans les terres, sur les hauteurs de la Cadière pour ne laisser sur le littoral que quelques pêcheurs.

Une histoire difficile.

Un dépeuplement qui s’aggrava avec les invasions barbares et il fallut attendre le tournant du millénaire pour que se reforment quelques hameaux, dont Sanctus Syrius, prémices de Saint-Cyr, au cœur d’un domaine dépendant du royaume de Bourgogne puis des comtes de Provence. Une région qui connut un nouveau déclin au cours du XVIII^e siècle, souffrant d’épidémies à répétition, notamment de la peste, qui freinèrent ses activités commerciales, un dénuement accentué par la période révolutionnaire et les raids anglais du Premier Empire.

Une terre d’oliviers et de vignes.

Au premier quart du XIX^e siècle, le modeste hameau de Saint-Cyr, conjointement à celui des Lecques, gagna son autonomie vis-à-vis de La Cadière dont il dépendait jusqu’alors, formant ainsi une commune de 1500 habitants environ. Rebaptisée Saint-Cyr-de-Provence puis Saint-Cyr-sur-Mer lors de la vogue des bains de mer au début du XX^e siècle, la commune bénéficia du chemin de fer et du séjour de Marseillais en quête de villégiature. Terre d’oliviers, de maraîchage et de vignes, la cité varoise échappa à la révolution industrielle et devint une destination touristique grâce à son environnement privilégié et à son AOC Bandol.

Une station touristique.

Prisée par les touristes adeptes des activités nautiques et balnéaires ou des croisières, Saint-Cyr-sur-Mer abrite plusieurs plages de sable fin dont celles des Lecques sur près de 1,4 km, de la Madrague ou de la calanque d’Alon. Dotée de plusieurs ports de plaisance, la commune recèle également un intérêt historique avec le musée gallo-romain de Tauroentum construit sur les vestiges d’une villa romaine ou encore la chapelle des Lecques du XVIII^e siècle. Et offre aux Saint-Cyriens des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique, un cinéma ainsi que de nombreuses installations de loisirs propres à une station touristique.

Une physionomie authentique.

A une dizaine de kilomètres de Bandol ou de La Ciotat, à 25 km de Toulon, très bien desservie par la route et même par l’autoroute A50 qui la relie à Marseille distante de 40 km, Saint-Cyr-sur-Mer affiche la physionomie d’un village provençal authentique. Labellisée trois fleurs, réputée pour son sentier du littoral qui s’étend du port de la Madrague à Bandol, la commune présente un parc immobilier composé à 44% de résidences secondaires et à 46% de maisons individuelles où se côtoient belles maisons avec jardin et résidences de petits immeubles.