Saint-Chamond
Au VIIe siècle l’évêque de Lyon évangélisa la région et fonda l’église de Saint-Chamond dont le nom advint par corruption de Saint Ennemond. Possession des comtes de Lyon au IXe siècle, doté d’un château au siècle suivant, le domaine revint au comte de Forez puis aux seigneurs de Saint-Priest.
Au XIIIe siècle, protégée par ses murailles, Saint-Chamond bénéficia d’une charte de franchises qui favorisa son essor économique et démographique. En dépit de luttes intestines des seigneurs de Saint-Chamond, la petite ville prospéra grâce à l’industrie de la soie.
Une ville industrieuse.
Au XVIIe siècle, Melchior Mitte de Chevrières y fit construire un château, une collégiale dédiée à Saint-Jean-Baptiste et une église vouée à Saint-Pierre, favorisant l’implantation de nombreux monastères.
Saint-Chamond se développa rapidement en dépit d’épidémies de peste récurrentes qui décimèrent sa population, multipliant les manufactures textiles ou métallurgiques tout au long du XVIIIe siècle. Chef-lieu d’un marquisat, Saint-Chamond souffrit de la Révolution, son château pillé et détruit, se rebaptisant brièvement Vallée-Rousseau.
Le Grand Saint-Chamond.
Au XIXe siècle, l’exploitation des houillères allait assurer son développement tandis que des fabriques de lacets se substituaient peu à peu à la soierie. Un essor soutenu par l’arrivée du chemin de fer.
Dans l’entre-deux-guerres, le maire de Saint-Chamond et futur ministre, Antoine Pinay, favorisa son essor économique avant que les Trente Glorieuses n’entraînent la réunion de la ville avec les communes de Saint-Julien-en-Jarez, Izieux et Saint-Martin-en-Coailleux pour former le Grand Saint-Chamond, constituant ainsi une ville de 35000 habitants, troisième du département.
Une économie diversifiée.
Au milieu du XIXe siècle, Saint-Chamond comptait 8000 habitants qui tiraient profit de l’exploitation des houillères, de la production des hauts-fourneaux mais aussi de la soie et de fabriques de lacets. Une économie soutenue par l’achèvement du canal du Rhône à la Loire qui servait son commerce tandis que les notables de la région s’y faisaient bâtir belles demeures et hôtels particuliers. Aujourd’hui, dotée de plusieurs zones d’activités industrielles, artisanales et commerciales, Saint-Chamond conserve une démographie stable.
Capitale du Gier.
Parfaitement desservie par le réseau routier, à 3 heures de Paris par le TGV, à une demi-heure de l’aéroport international de Saint-Exupéry, Saint-Chamond a conservé le patrimoine témoin de son histoire avec les vestiges de l’aqueduc romain, la chapelle des Minimes du XVIIe siècle inscrite aux Monuments Historiques tout comme l’hôtel-Dieu, l’église Saint-Pierre du XVIIe siècle, sans oublier le château du Jarez.
Et met à la disposition des Saint-Chamonais un centre hospitalier, des établissements scolaires jusqu’au lycée, une école de musique, un cinéma et de nombreuses installations sportives.
Un habitat réhabilité et rénové.
A 12 km de Saint-Etienne et à 45 km de Lyon, aux portes du parc naturel régional du Pilat, Saint-Chamond abrite de nombreux parcs et jardins.
Et présente un parc immobilier composé à 30% de maisons individuelles où se côtoient les hôtels particuliers et les maisons anciennes du centre-ville rénové, de petits immeubles collectifs qui ont remplacé les grands ensembles et plusieurs secteurs pavillonnaires.