Saint-Avold
Possession de l’évêché de Metz, ville franche depuis le début du XIVe siècle, Saint-Nabor devint un centre administratif et commerçant autour de son église dédiée à Saint-Pierre Saint-Paul, dotée de trois foires, ville étape pour les marchands régionaux mais aussi venus de Hollande ou d’Allemagne. Convoitée par les seigneurs locaux, la ville édifia des fortifications puis fut cédée au XVIe siècle à Henri Ier duc de Guise de la maison de Lorraine.
Une ville exsangue.
Capitale économique, Saint-Nabor abritait de nombreuses manufactures, notamment des verreries, tirant également profit des monastères implantés alentour. Mais la guerre de Trente Ans allait conduire au pillage et à la dévastation du bourg, alternativement par les Suédois, les Français ou les Lorrains. Laissant exsangue la ville et ses habitants qui choisirent, pour la quasi-totalité, l’exode. La paix revenue, Saint-Nabor se repeupla et se reconstruisit, multipliant les lotissements et les équipements publics dont un hôtel de ville et un hôtel des postes.
Saint-Nabor devient Saint-Avold.
Débarrassée de ses murailles, le bourg s’étendit et redevint l’étape qu’il avait toujours été entre la France et l’Allemagne. Rebaptisée Rosselgène à la Révolution, Saint-Nabor se transforma peu à peu en Saint-Avold par déformation, tandis qu’elle intégrait la république française au sein du département de la Moselle nouvellement créé. Mais la chute de l’Empire, les famines et les épidémies à répétition allaient provoquer un nouvel exode qui s’acheva grâce à l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle et à l’exploitation des houillères.
Un renouveau industriel.
Suite à la défaite de 1870, la région retourna dans le giron de l’Allemagne et Saint-Avold devint ville de garnison. Redevenue française, elle accueillit une cité minière mais la Seconde Guerre mondiale allait conduire à l’évacuation des habitants et au pillage de la ville. Les Trente Glorieuses, grâce aux houillères, au développement d’un centre thermique et à l’implantation d’usines, permirent à Saint-Avold de renouer avec la croissance. Que la désindustrialisation de la fin du XXe siècle mit à mal, contraignant la commune lorraine à diversifier son économie.
Un patrimoine témoin de son histoire.
Saint-Avold a su préserver son patrimoine architectural avec, notamment, un château du XVIIIe siècle qui abrite les services de la mairie, l’abbatiale Saint-Nabor du XVIIIe siècle, la basilique Notre-Dame de Bon Secours ou l’église protestante du XIXe siècle. Et met à la disposition des Naboriens des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi un IUT, un conservatoire municipal de musique et de danse, un cinéma numérique, un centre hospitalier, sans compter les innombrables équipements sportifs avec stade nautique, gymnases et terrains de football.
Un immobilier au cœur de la forêt.
Au cœur d’un bassin industriel, bien desservie par l’autoroute, à 45 mn de l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine, Saint-Avold bénéficie néanmoins d’un environnement privilégié grâce à la forêt qui couvre les deux tiers de sa superficie. Labellisée trois fleurs, à 40 km de Metz et à 30 km de Sarrebruck, la commune abrite un parc immobilier composé à 38% de maisons individuelles, des quartiers hétérogènes où se côtoient secteurs pavillonnaires et résidences d’immeubles collectifs.
