Saint-Aubin-sur-Mer
Un habitat gallo-romain qui laissa place à une villa rustica, un domaine agricole qui disparut à son tour au Ve siècle. Deux siècles plus tard, des monastères s’implantèrent, bientôt rejoints par les Normands qui s’y installèrent et formèrent des nombreux hameaux dont celui de Langrune. Un nom, terre verte, justifié par sa situation au cœur d’une forêt qui s’étendait jusqu’au littoral. Au XIIe siècle, intégré au duché de Normandie, le domaine de Langrune se partageait entre l’abbaye de Troarn et l’abbaye d’Aunay qui l’avait reçu de Guillaume du Hommet, connétable du roi d’Angleterre.
Une existence difficile.
Une situation qui allait provoquer d’innombrables luttes intestines entre les seigneurs ecclésiastiques ou laïcs et les habitants du village tandis que le duché de Normandie était rattaché au royaume de France aux premières heures du XIIIe siècle. Dévastée par les sièges anglais ou français tout au long de la guerre de Cent Ans, ravagée par les guerres de Religion, Langrune eut également à souffrir d’épidémies de peste récurrentes. Et poursuivit son destin, subsistant d’agriculture vivrière et de pêche.
Saint-Aubin gagne son autonomie.
Au XIXe siècle, alors que la côte normande bénéficiait de la vogue des bains de mer, Langrune fut démembrée, ce qui permit au hameau de Saint-Aubin de gagner son autonomie et de devenir une station balnéaire très prisée par la bourgeoisie locale. Desservie par le train dès 1875, dotée d’un casino, Saint-Aubin se lotit tout au long de la Belle Epoque, voyant se bâtir de nombreuses villas Art Déco, Art Nouveau ou Rococo. Surnommée la « Reine de l’Iode » la commune fut occupée dès 1940, sa côte interdite, accueillant des fortifications allemandes.
Une ville touristique et résidentielle.
Bombardée lors du débarquement des Alliés sur Juno Beach, Saint-Aubin se reconstruisit et sut plaire aux bénéficiaires des congés payés qui en firent une station balnéaire familiale. Aujourd’hui, elle offre d’autres intérêts touristiques avec son église paroissiale du XIXe siècle, la falaise du Cap Romain et sa réserve naturelle, les lieux de mémoire, sans omettre tous les équipements nécessaires à la pratique des loisirs nautiques ou de la pêche, le centre équestre ou le casino.
Un immobilier dans un cadre privilégié.
Ville au cadre préservé sur la Côte de nacre, à une quinzaine de kilomètres de Caen, labellisée trois fleurs, la cité normande abrite un parc immobilier composé à 55% de résidences secondaires ou occasionnelles et à 75% de maisons individuelles où se côtoient les habitations de pêcheurs dans les ruelles de la vieille ville, les belles villas du XIXe siècle, les lotissements récents et quelques résidences d’immeubles collectifs.