Rueil-Malmaison
Un petit village qui subsistait d’agriculture vivrières, de la pêche, qui garda un mauvais souvenir de l’occupation normande sur une partie de son territoire que les habitants baptisèrent la Malmaison. Cédée par Charles II à l’abbaye de Saint-Denis, Rueil fut pillée et incendiée par les troupes du roi Henri VI d’Angleterre à l’instar de Saint-Germain-en-Laye. Au XVIIe siècle, le château du val de Rueil, construit par un riche bourgeois, fut acquis par le cardinal de Richelieu, ce qui assura le développement économique et démographique du village.
La résidence de Joséphine.
Rueil devint ainsi un lieu d’Histoire, voyant par ailleurs s’édifier des maisons de plaisance par des aristocrates et des notables soucieux de se rapprocher de Richelieu. A la mort de celui-ci, le domaine revint à sa nièce, la duchesse d’Aiguillon, qui y accueillit le jeune Louis XIV et sa mère lors des événements de la Fronde et où fut d’ailleurs signé le traité qui mit fin à cette révolte. A la Révolution, la Malmaison fut vendue au titre des biens nationaux, acquise par un banquier qui la céda à Joséphine Tascher de la Pagerie, épouse de Napoléon qui en fit son lieu de résidence
Un lieu de villégiature.
Au lendemain de sa seconde abdication, avant de s’embarquer pour Sainte-Hélène, Napoléon séjourna à la Malmaison quelques jours avant l’arrivée des Prussiens et des Anglais qui dévastèrent le bâtiment. Une situation qui se répéta après la défaite de Sedan alors que les Prussiens marchaient sur Paris. A la fin du XIXe siècle, à l’instar de la région parisienne, Rueil devint un lieu de villégiature apprécié pour ses bords de Seine, attirant de nombreux Parisiens qui s’y rendaient grâce à la première ligne de chemin de fer français, tracée entre Paris et Le Pecq.
Un grand bassin d’emplois tertiaires.
Période au cours de laquelle Ruel devint peu à peu Rueil, une ville résidentielle mais aussi de cultures maraîchères et de vignes, abritant de nombreuses blanchisseries. Au début du XXe siècle, Rueil-Malmaison comptait 10000 habitants mais connut après-guerre un doublement de sa population en une décennie. Aujourd’hui, bassin d’emplois tertiaire grâce à l’expansion de la région parisienne mais aussi à son quartier d’affaires, la commune francilienne abrite plus de 1200 entreprises et un bon millier de commerçants et d’artisans.
Une ville d’Histoire.
Grâce au château de Malmaison, Rueil est une ville d’Histoire qui recèle par ailleurs les tombeaux de Joséphine et de la reine Hortense dans son église Saint-Pierre Saint-Paul, sans oublier les musées d’histoire locale et des gardes suisses ou encore la maison du père Joseph. Et met à la disposition des Ruellois une quarantaine d’établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire régional de musique et de danse, une école d’art et un théâtre, et de nombreuses installations sportives avec base nautique, centre équestre, golf et piscine.
Un environnement privilégié.
Ville labellisée 4 fleurs, Rueil-Malmaison est une ville verte grâce aux 200 hectares de la forêt de Malmaison et à sa centaine d’hectares de parcs et jardins ou encore aux berges aménagées de la Seine et à sa serre tropicale. Commune résidentielle formée d’une douzaine de villages, bien desservie par la route, par le RER qui la met à un quart d’heure de Paris, elle abrite un parc immobilier composé à 24% de maisons individuelles qui a bénéficié de la rénovation de son cœur de ville et de ses quartiers.